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Lesilecomores

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«Que Mayotte rejoigne les Comores» : la proposition polémique d’Hervé Le Bras pour régler la crise migratoire

Au micro de France Inter ce 31 janvier, le démographe Hervé Le Bras a évoqué la situation migratoire à Mayotte, plaidant pour que l’exécutif cède l’archipel aux Comores et octroie le « droit de revenir en France » métropolitaine aux Mahorais.

 

Céder Mayotte aux Comoriens ? Voilà la dernière suggestion polémique d'Hervé Le Bras. Invité au micro de France Inter, ce vendredi 31 janvier, pour présenter son nouveau livre Il n’y a pas de race blanche, le démographe et historien a été interrogé sur la situation migratoire chaotique à laquelle fait face Mayotte.

 

« Que Mayotte rejoigne les Comores », a plaidé Hervé Le Bras, reprenant une solution recommandée par l’ONU. D’après lui, les Mahorais pourraient ainsi venir vivre en France métropolitaine pour laisser la place aux Comoriens sur l’archipel. « Comme les Anglais ont fait en Tanzanie et au Kenya, on leur donnera le droit de revenir en France », a-t-il poursuivi au micro de la radio du service public. Avant de rappeler : « Ces Mahorais sont des Comoriens. Ils ont de la famille à Anjouan et à Grande Comore. »

 

« Une certaine gêne » après les propos de Bayrou

 

Hervé Le Bras fait référence au fait que l’assemblée générale de l’ONU a remis en question la souveraineté de la France à Mayotte durant près de 20 ans, estimant que l’archipel et les Comores forment un seul et même pays. En 1976, les Nations unies avaient d’ailleurs ordonné à la France de « se retirer immédiatement » de l’archipel, avant que ses résolutions ne s’essoufflent et ne s’arrêtent définitivement en 1994.

 

Toujours sur France Inter, le démographe a également été interrogé sur les récents propos très commentés de François Bayrou, qui a évoqué un « sentiment de submersion » migratoire, en assurant, après coup, parler de Mayotte. Des mots ayant provoqué « une certaine gêne » à Hervé Le Bras. « La personne en charge de la France se contente de voir son pays à travers le ressenti de ses habitants, et pas à travers les faits », a estimé l’universitaire

 

https://www.lejdd.fr

 



03/02/2025
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