Lesilecomores

Lesilecomores

COMORES-Retard de retranscription des mariages le collectif reçu par l’ambassadeur de France

Au lendemain de cette rencontre, des membres de cet organe, composé de français et de franco-comoriens, ont été appelés pour récupérer leurs transcriptions dont le dépôt, pour certains, remonte au début de l’année 2023.

 

La mobilisation du collectif pour le droit au mariage franco-comorien, semble apporter ses fruits progressivement. Après le lancement de la pétition et la multiplication des dénonciations sur les réseaux sociaux voilà déjà un mois, l’association est parvenue à s’entretenir avec l’ambassadeur de France aux Comores, Sylvain Riquier.

 

Le diplomate a reçu quelques membres du collectif présents aux Comores à l’ambassade le mercredi 24 avril dernier. Sans surprise, les discussions ont tourné autour des retards de délivrance et de transcription des certificats de capacité à mariage (Ccm), à l’origine du combat médiatique que mènent des milliers de français, mais pas seulement. «Nous avons exigé qu’ils traitent le plus rapidement possible les dossiers de 2021 et 2022. Mais selon eux, les blocages se situeraient du côté du ministère comorien des affaires Étrangères.

 

On leur a rétorqué qu’en tant que ressortissants français, il est de leur devoir de se mobiliser pour garantir nos droits. Ils ont promis de faire le nécessaire en priorisant surtout les dossiers qui datent de deux ans ou plus», a rapporté un membre du collectif qui a eu droit au compte-rendu de la rencontre. Autre annonce faite par l’ambassadeur Sylvain Riquier : la mobilisation de vacataires pour aider le service consulaire à répondre à temps aux demandes. La chancellerie a enfin promis de prendre des mesures pour assurer un suivi et éviter ces retards qui deviennent lassants et intenables pour de nombreux français et franco-comoriens.

 

Actions judiciaires

 

Dans son communiqué publié à l’issue de l’entrevue, l’ambassade évoque une rencontre qui a permis d’échanger de façon apaisée avec les trois représentants du collectif, qui ont pu exprimer leurs attentes. «L’ambassadeur porte une attention particulière aux situations de chacune et chacun. Il a fait part des contraintes qui pèsent sur les services consulaires des pistes de solution à court et moyen terme pour répondre aux points légitimes soulevés», a poursuivi le communiqué.

 

Le lendemain, des membres du collectif ont ainsi été appelés pour récupérer leurs transcriptions, qui pour certains dataient du début de l’année 2023. Un dénouement qui est loin de satisfaire l’association qui a exigé dans un communiqué des solutions palpables. «Nous remercions l’ambassadeur Riquier pour avoir reçu les représentants du collectif. Cependant, il est impératif de souligner que les paroles doivent maintenant être suivies d’actions concrètes.

 

Nous attendons des réponses immédiates et tangibles concernant les cas en attente depuis 2021 et 2022», insiste le collectif, qui n’exclut pas l’idée de recourir à des actions judiciaires dès le mois de mai, par le biais de son avocat, si jamais aucune avancée significative n’est constatée dans un délai raisonnable. L’association n’a pas manqué de rappeler enfin que «les familles franco-comoriennes concernées ont déjà attendu bien trop longtemps pour la reconnaissance de leurs droits».

 

Depuis fin mars, des Français et Franco-comoriens dénoncent sur internet les longs délais d’attente de l’ambassade de France aux Comores dans le traitement d’actes d’état civil. Ce mouvement a vu le jour spontanément et englobe de nombreux membres qui, pour la plupart, attendent leurs certificats de capacité depuis plus d’un an, alors que la délivrance ne devrait excéder six mois au maximum. Et visiblement, leur combat commence à faire bouger les lignes.

 

Abdou Moustoifa

 

Source:al-watwan.net

 


30/04/2024
0 Poster un commentaire

Comores : les inondations ont fait un mort et des dégâts immenses

Un enfant a été emporté par les eaux à Anjouan. Des localités ont été inondées alors que des dizaines de sinistrés ont été évacués. La Direction générale de la sécurité civile continue à recenser les dégâts, évalués à des dizaines de milliers d’euros. L’archipel est habitué ces dix dernières années à des pluies torrentielles mais pas à des cas extrêmes d’inondations avec des rivières brusquement sorties de leurs lits.

 

Les Comores ont été frappées ces derniers jours par d’importantes inondations qui ont fait un mort et des dégâts importants dans plusieurs régions du pays. Les pluies tombent avec une grande intensité depuis vendredi 26 avril sans trop de rafale de vent, et souvent à intervalles régulières dans certaines localités. La capitale, Moroni, est fortement touchée par le phénomène avec des précipitations importantes, entrainant un sérieux ralenti de l’activité économique. 163 familles relogées dans des lieux d’accueil

 

À Mohéli et à Anjouan, les inondations ont causé d’importants dégâts surtout à l’est de l’île où un enfant de 7 ans a été emporté par les eaux. Outre des éboulements de terrain et la destruction des routes, les pluies ont forcé des dizaines de citoyens à fuir leurs foyers. «La Direction Générale de la Sécurité civile a employé ses équipes d’interventions qui ont facilité l’évacuation de 163 familles affectées et leur relogement dans des familles d’accueil», indique un communiqué officiel qui ajoute que «des opérations de distribution d’eau, de produits alimentaires, de matelas, de couvertures ont été organisées pour venir en aide aux familles sinistrées».

 

La Direction générale de la sécurité civile continue à recenser les dégâts, évalués à des dizaines de milliers d’euros. Elle a fait savoir, toujours dans son communiqué, qu’elle a déployé ses équipes et que ces dernières ont constaté que les pluies torrentielles ont « entrainé le débordement des rivières, submergeant les habitations, les toilettes, les citernes, le centre hospitalier de Fomboni et certaines infrastructures routières». Un autre bilan est attendu dans les prochains jours. La Direction en charge de la Météo aux Comores, dans un autre communiqué, a fait savoir qu’ « aucun cyclone n’est signalé aux Comores ».

 

Une cellule de coordination et d’assistance mise en place

 

Des vidéos qui circulent sur les réseaux sociaux montrent des cas extrêmes d’inondations de nombreuses habitations et de nombreuses zones où des rivières sont brusquent sorties de leurs lits. Les dérèglements climatiques sont, selon toute évidence, à l’origine de ces inondations à grandes échelle dans certaines localités du pays. Le ministre de l’Intérieur, Mahamoud Fakridine, le délégué à la Défense, Youssoufa Mohamed Ali, et le patron de la Sécurité civile comorienne, le Colonel Soilihi Abdallah Rafick, se sont rendus sur certaines zones sinistrées et rencontré des habitants d’une localité fortement touchée par les inondations. L’une des grandes priorités est de venir en aide aux sinistrés et nettoyer les routes pour faciliter la circulation.

 

Une cellule de coordination de l’assistance aux sinistrés a été mise en place à la Direction Générale de la sécurité civile pour superviser les opérations d’assistance. «L’objectif est de faire le bilan de la situation actuelle dans le pays et d’établir un plan d’action urgent pour venir en aide à la population touchée par les inondations et les éboulements», a-t-on souligné dans un bref message qui précise que la réunion multisectorielle a mobilisé des acteurs du secteur de l’eau, de la santé, de l’Education, de l’Agriculture des infrastructures et des affaires maritimes.

 

Les Comores, très exposées aux risques des changements climatiques, bénéficient de nombreux appuis de la part de partenaires extérieurs pour mieux s’adapter aux dérèglements climatiques avec des résultats peu tangibles sur le terrain, selon de nombreux connaisseurs des dossiers. Le pays a été lourdement frappé par le cyclone Kenneth en mars 2019, suscitant une solidarité des organisations internationales. Mais peu d’actions ont été entreprises pour mieux prévenir les risques éventuels en cas de débordement des rivières en période de fortes pluies dans certaines zones sensibles aux fortes précipitations.

 

A.S.Kemba, Moroni

 

https://lejournaldemayotte.yt

 


30/04/2024
0 Poster un commentaire

COMORES-Investiture du chef de l’État Sept chefs d’Etats et de gouvernement attendus à Moroni

Devant la presse le vendredi dernier, le directeur de cabinet du président, chargé de la Défense, Youssoufa Mohamed Ali, a fait le point sur les préparatifs de l’investiture du président Azali Assoumani le 26 mai 2024.

 

Un mois avant l’investiture du 26 mai du président Azali Assoumani, déclaré élu dès le premier tour le 14 janvier dernier, son directeur de cabinet, Youssoufa Mohamed Ali (Belou), a convoqué la presse le vendredi 26 avril dans son bureau pour faire le point sur les préparatifs de l’événement. Il a montré les dispositions prises pour organiser une cérémonie grandiose.

 

«Nous avons pris les dispositions nécessaires pour organiser l’investiture dans la paix. C’est une journée historique pour notre pays. Cette investiture a deux caractéristiques. D’abord, le succès de la présidence comorienne de l’Union africaine. Une réussite qui a été saluée par les grands pays du monde, par l’Union africaine et par les pays voisins de la région de l’océan Indien ». Ensuite, c’est la première fois que nous allons accueillir sept présidents et chefs de gouvernements ainsi que 150 à 200 représentants des pays étrangers.Les Comoriens sont connus pour leur hospitalité. J’appelle les Comoriens à se mobiliser pour bien accueillir les étrangers qui seront là. Le gouvernement a pris les mesures nécessaires pour sécuriser l’investiture», a-t-il dit.

 

Le chef du cabinet du chef de l’Etat a ensuite annoncé que l’investiture se tiendra au Stade de Malouzini, et qu’au niveau organisationnel, les invitations ont déjà été envoyées à l’étranger. Au niveau national, «elles seront prêtes et distribuées à partir du 6 mai prochain». «Nous estimons accueillir plus de 10 000 personnes. Toutes les dispositions sont prises au niveau sécuritaire», a-t-il prévenu.

 

Le chargé de la Défense a ensuite mis en garde l’opposition, soupçonnée à tort ou à raison de fomenter des troubles pour gâcher la fête. «Nous ne laisserons personne menacer la sécurité de notre pays», a-t-il averti. Même si, pour Belou, «la principale menace de l’investiture, c’est la pandémie de choléra». «Nous devons nous mobiliser pour lutter contre cette pandémie. Le gouvernement a pris des mesures pour éradiquer complètement ou réduire cette pandémie qui menace la sécurité sanitaire des Comoriens», a-t-il dit.

 

Chamsoudine Said Mhadji

 

source:al-watwan.net

 


29/04/2024
0 Poster un commentaire

COMORES-Intempéries Plusieurs localités inondées, un enfant mort noyé

Les intempéries de ces derniers jours ont provoqué un décès ce samedi à Ndzuani. Un enfant de 7 ans a été emporté par les eaux à Mjamawe. Plusieurs localités des îles de l’archipel ont été inondées. Selon le service météorologique, de « fortes pluies sont encore envisagées, dans notre archipel dans les jours qui viennent selon le développement et le positionnement de l’éventuelle zone perturbées ».

 

Les intempéries de ces dernières 72h ont provoqué de nombreuses inondations et dégâts sur le territoire. Dans la localité de Bangwa, dans la région de Hambu, la sécurité civile a dressé un bilan de 64 maisons inondées, 337 personnes affectées et 163 personnes déplacées. Il y aurait 12 personnes blessées dont une femme enceinte. Dans le Bambao, la route Mkazi - Mavingouni était, à l’heure où nous écrivions ces lignes, « impraticable ».

 

A Mwali, le bilan de la sécurité civile présenté ce samedi faisait état d’inondations à Mbwangoma et au service des urgences du CHRI de Fomboni, ainsi que d’effondrement du mur clôturant le lycée de Fomboni. Notre correspondant sur l’île a indiqué que la rivière de Hoani a envahi non seulement le quartier «Nyambo», où se trouve le petit port, mais aussi celui de «Mdjanga».

 

Des dégâts ont également été enregistrés sur la route vers Miringoni, où un glissement de terrain a obstrué la voie qui mène à Fomboni. Plusieurs inondations et glissements de terrain ont été constatés également à Ndzuani. Un enfant de 7ans est mort noyé après avoir été emporté par les eaux à Mjamawe, le samedi 27 avril. Plusieurs blessés ont également été enregistrés à la suite d’un accident de bus survenu lors d’un glissement de terrain.

 

Selon le service météorologique, de « fortes pluies sont encore envisagées, dans notre archipel dans les jours qui viennent selon le développement et le positionnement de l’éventuelle zone perturbées ». « Les versants Sud-Ouest de nos îles sont à surveiller, pour des fortes pluies et des possibles crues et inondations, notamment urbaines», indique le service météo, dans son bulletin de ce dimanche 28 avril, concluant que l’archipel peut « se trouver sous les effets ou au cœur d’un système tropical à partir de mercredi ».

 

SOURCE/AL-WATWAN.NET

 


29/04/2024
0 Poster un commentaire

Comment s'attrape le choléra?

Trois premiers cas de choléra « autochtones » ont été confirmés sur l’île de Mayotte. Mais quels sont les symptômes du choléra et comment se transmet la maladie ?

 

Trois premiers cas de choléra "autochtones" ont été identifiés à Mayotte, a annoncé l’Agence Régionale de Santé ce vendredi 26 avril. Mi-mars, dix cas importés avaient été recensés chez des migrants provenant, entre autres, des Comores voisines, précise l’ARS.

 

Les trois personnes contaminées sont une femme, un homme et un nourrisson qui n’ont pas de lien biologique. "Le plus probable" est qu’ils aient été contaminés par "une personne malade [qui] ne s’est pas présentée au SAMU", a précisé Olivier Brahic, directeur général de l’ARS.

 

Ces cas découlent d’une contamination interne au département de l’océan Indien. Depuis le début de ce pic épidémique, en février 2024, sur l’archipel des Comores (qui comprend Mayotte), 2 584 cas et 61 décès ont été enregistrés par le ministère de la Santé.

 

Mais quels sont les symptômes du choléra et comment se transmet la maladie ?

 

Le choléra est une forme de diarrhée aiguë, dont on peut mourir "en quelques heures en l’absence de traitement", rappelle l’Organisation Mondiale de la Santé. Elle se contracte en buvant de l’eau ou en mangeant des aliments infectés par la bactérie Vibrio cholerae. Elle peut aussi se transmettre en cas de proximité avec des selles diarrhéiques infectées, libérées en grande dans l’environnement.

 

La plupart des personnes infectées n’ont aucun symptôme ou des symptômes bénins qui apparaissent entre 12 heures et cinq jours. Le principal symptôme est une diarrhée aqueuse sans selles, qui entraîne une déshydratation très importante. Une personne touchée peut perdre 15 à 20 litres d’eau par jour.

 

Si elle est traitée vite, la maladie peut être guérie facilement avec des sels de réhydratation orale ou par antibiotiques dans les cas les plus graves. La mortalité touche surtout les enfants, les personnes âgées et fragiles.

 

Quels sont les pays les plus touchés par le choléra ?

 

Le choléra touche généralement les personnes n'ayant pas un accès suffisant à l'eau potable et aux services d’assainissement de base. Parti du delta du Gange, en Inde, au début des années 1800, le choléra s’est répandu dans le monde entier.

 

Six pandémies successives, qui ont démarré en Inde la plupart du temps, ont tué des millions de personnes sur chaque continent. Partie d’Asie du Sud en 1961, la septième pandémie sévit toujours actuellement, en particulier en Afrique où elle est devenue endémique (c’est-à-dire qu’elle existe en permanence). Mais on la trouve aussi au Moyen-Orient (Irak, Liban, Syrie, Pakistan...) et en Asie (Inde, Népal, Chine, Philippines…etc). Cette septième vague est encore meurtrière, d’après les chiffres de l’OMS.

 

L’Afrique reste le continent le plus touché et concentre plus de 50 % des cas, rapporte l’Institut Pasteur. En France, entre 0 et 2 cas sont déclarés chaque année depuis 2000, détaille le site du Ministère de la Santé français.

 

Existe-t-il un vaccin ? Comment prévenir la maladie ?

 

La meilleure des préventions est le respect des mesures d’hygiène. "Pour éviter la contamination, l’hygiène est primordiale. Il faut se laver les mains et boire de l’eau propre", a rappelé M. Brahic. Mais à Mayotte, un tiers des habitants n’a pas accès à l’eau courante, rappelle Le Monde.

 

Il existe également deux vaccins recommandés par l’OMS. Mais en France, ils ne sont administrés qu'aux voyageurs côtoyant des malades en zone épidémique, comme les médecins et sage-femmes. Pour lutter contre cette maladie, qui s’installe généralement dans des régions pauvres, il faut également favoriser l’approvisionnement en eau et son assainissement dans les zones les plus à risque.

 

Sur l’île de Mayotte, qui dit avoir un dispositif "bien rodé et réactif", des mesures ont déjà été prises : l’identification des contacts, la mise sous antibiotiques et la vaccination des habitants de la zone touchée - la commune de Koungou - ainsi que l’ouverture d’un centre de dépistage.

 

source:yahoo.fr

 


29/04/2024
0 Poster un commentaire