Lesilecomores

Lesilecomores

Ali Hadji, directeur général de Comores Telecom I «2025 sera l’année de la 5G aux Comores»

7 décembre 2023-7 décembre 2024. Cela fait déjà un an jour pour jour depuis qu’Ali Hadji est nommé directeur général de la première société comorienne des télécommunications. Il a accepté de répondre aux questions de l’Ortc, La Gazette et Al-watwan sur les actions engagées sous sa direction. De la restructuration de la société aux relations avec le personnel, en passant par la qualité du réseau et les travaux d’optimisation ainsi que les perspectives, Ali Hadji se montre optimiste et promet la 5G aux Comoriens en 2025.

 

Cela fait déjà un an depuis que vous êtes à la tête de la première société comorienne des télécommunications. Quelles sont vos impressions ?

 

Il faut savoir que la gestion d’une société nationale, notamment Comores Telecom, est une lourde responsabilité. J’admets qu’il s’agit d’une lourde responsabilité que m’a confiée le chef de l’Etat, Azali Assoumani. J’en prends toujours acte et aspire en être digne. Je me sens plus intègre que jamais. Pour moi, servir mon pays, c’est une fierté et un honneur de patriote, surtout lorsqu’il s’agit d’être l’un des acteurs clés du développement du pays. Mes impressions vont dans le sens de la responsabilité, de l’engagement et de l’obligation de résultat. C’est une fierté pour chacun des Comoriens ayant eu la chance d’avoir de telles responsabilités.

 

Quels sont les premiers chantiers lancés sous votre direction ?

 

Au sein de Comores Telecom, nous avons initié des objectifs, des plans d’actions, une vision. Mais, tout d’abord, nous avons établi des étapes. Pour la première étape, il s’agit d’une restructuration organisationnelle qui a abouti à la mise en place d’un plan quinquennal. Celui-ci nous a permis de définir une vision nouvelle pour l’entreprise qui n’a jamais existée. Il y avait des plans d’actions, mais en réalité, il n’y avait jamais eu de vision claire.

 

 

Nous avons ainsi défini une vision qui consiste à mener le Comorien vers le plus haut niveau d’expérience du numérique. C’est une vision à laquelle nous sommes attachés. Parce que nous savons très bien que le numérique demeure le levier qui permettrait à toutes les économies de se développer. Aucune société ne peut évoluer, ni se développer sans le numérique. Nous avons défini des valeurs au sein de Comores Telecom et chaque employé doit en prendre connaissance et les respecter.

 

Ensuite… ?

 

Ensuite, nous avons travaillé avec le personnel pour instaurer un sens de responsabilités et un engagement qui doivent permettre à chacun des salariés de se sentir responsable. Pour cela, nous avons estimé qu’il est temps que chacun sache qu’il a des devoirs et des obligations de résultats. Désormais, au sein de Comores Telecom, chaque employé est évalué selon les résultats. C’est-à-dire, on doit être payé parce qu’on est employé mais aussi parce qu’on a travaillé. En réalité, c’est le travail qui permet d’être payé et non parce que tu es employé. Tout cela est mis en place pour maîtriser et contrôler les agents qui ne veulent pas travailler, pour les inciter à produire et à travailler comme il faut.

 

Vous voulez dire que chaque département devrait suivre une feuille de route ?

 

Oui. Chaque direction a sa feuille de route qui définit le plan de ses travaux. Nous avons également mis en place une commission d’évaluation pour contrôler le suivi de ces feuilles de route, le niveau d’exécution des tâches. Cette commission suit les indicateurs d’évaluation définis par l’ensemble du personnel lors de notre première réunion de réflexion.

 

Toutes les directions ont des rencontres hebdomadaires avec la commission d’évaluation qui, après des échanges, établit les avancées enregistrées, les problèmes identifiés, les causes, et les aspects à améliorer. Je voudrais rappeler que le plan quinquennal mis en place reste évolutif. Ce plan, comme je l’ai toujours bien souligné, s’inspire du Plan Comores émergent. Ainsi, une fois que le gouvernement donnera des directives, nous les introduirons dans notre plan avec des mises à jour déjà programmées.

 

Comment jugez-vous la qualité du réseau surtout après votre nomination?

 

La qualité du réseau était moins bonne, il faut l’admettre. Ce n’est pas qu’il n’y avait pas de connexion, mais il y avait quelques encombrements techniques, des coupures. Pour certaines régions, il nous arrivait d’avoir des soucis techniques qui prenaient du temps à être réparés. Donc, je peux dire que la qualité du réseau n’était pas très bonne à mon arrivée. Par exemple, au mois de décembre, après mon entrée en fonction, il y avait des zones qui pouvaient compter deux à trois mois de problème de réseau.

 

Il ne se passait pas une semaine sans qu’il y ait un site qui rencontrait des problèmes techniques. Mais nous avons mis les bouchées-doubles pour stabiliser la connexion et le réseau, pour faire en sorte que la qualité de service reste bonne et régulière. Notre premier objectif est de faire en sorte que le Comorien bénéficie du réseau partout où il sera quand il voudra utiliser son téléphone. Je suis entrée en fonction au mois de décembre, dans une période où les intempéries se multipliaient, il y avait de fortes pluies.

 

Nous avons ainsi fait face une période difficile, surtout au mois d’avril qui a suivi où nos infrastructures d’une valeur de plus de 500 millions ont étét détériorées. Ceci étant, nous avons tout fait, nos équipes ont travaillé jours et nuits pour rétablir la situation afin de satisfaire la clientèle, sachant que 12 à 13% de nos sites étaient endommagés. En tout cas, pour le moment, tous les sites qui étaient en difficultés à Ndzuani et Mwali sont totalement réhabilités. A Ngazidja, seul notre site de Bahani est en phase de réaménagement. Il fonctionne, mais les travaux de réparation n’ont toujours pas pris fin.

 

Et l’autre phase… ?

 

L’autre phase entrant dans le cadre de l’amélioration de la qualité du réseau est l’optimisation des services. La question que l’on se pose est de savoir si le Comorien bénéficie du bon service.Ainsi, on a mis en place plusieurs travaux notamment les opérations d’optimisation du réseau mobile de janvier à septembre 2024 dont les résultats sont l’augmentation du trafic data (3G et 4G) de +18%, l’augmentation du taux de couverture réseau de 4.5G de +14% et la diminution du taux de congestion des appels de -26%.

 

L’amélioration de la qualité de service du réseau mobile est confirmée par le dernier rapport de campagne de test de l’Anrtic qui met Comores Telecom devant le concurrent en termes de qualité et de conformité du réseau. Pour la valeur ajoutée, nous avons lancé plusieurs services, notamment le e-Sim, Furaha Net, et l’interconnexion Data avec l’union des Meck et la Bdc ainsi que des clients internationaux. Maintenant, nous travaillons sur l’extension de la fibre dans toute l’étendue du territoire dans le cadre de la politique intitulée «Connexion partout et pour tous aux Comores»

 

Comment sont vos rapports avec le personnel ?

 

Les rapports entre le personnel et moi sont bons. Je suis en contact direct avec le personnel. Depuis ma prise de fonction, j’ai organisé trois grandes rencontres avec le personnel et à chaque trimestre, nous nous échangeons au moins une seule fois pour se dire la vérité en face par rapport à la gestion de la société. Cela permet à tout le monde d’exposer les défis de la société, mais également les problèmes personnels.out cela, c’est pour montrer à mes agents que je fais partie du personnel, mais j’ai eu la chance aujourd’hui de gérer, comme quelqu’un d’autre peut être nommé à ma place.

 

Il y a également les rencontres hebdomadaires avec les directeurs des différents services et départements pour faire le point, apprécier et critiquer les actions déjà menées. Nous prenons les décisions ensemble par rapport aux évaluations effectuées et au plan d’action mis en place. Ainsi, je peux dire que mes relations avec le personnel sont très bonnes, ma porte n’est jamais fermée à mes agents. Je fais des rondes régulières partout dans la société, je discute avec tout le monde. Souvent, on me trouve dans les différents bureaux en train de discuter avec mes agents.

 

Pouvez-vous nous parler des difficultés que rencontre votre société ?

 

Il y a plusieurs difficultés auxquelles notre société peut faire face. Il y a les difficultés techniques qui concernent les équipements utilisés qui peuvent être endommagés. Et cela nécessite l’achat d’autres équipements ou la réparation qui demande une expertise locale ou étrangère. Il y a eu aussi les difficultés liées à nos infrastructures, notamment avec les câbles, les groupes (électrogènes, ndlr), et les sabotages.

 

Cette année, il y a eu plusieurs sabotages de nos infrastructures. Nous avons porté plainte pour certains. Nos câbles sont souvent vandalisés, on se trouve dans l’obligation de souder pour palier avant d’en acheter d’autres. Mais là, nous perdons de la qualité. Je saisis cette occasion pour sensibiliser tout le monde qu’il s’agit de notre société. Il faut donc la protéger. Vandaliser les infrastructures de Comores Telecom, c’est mettre toute la population comorienne en difficulté.

 

L’autre difficulté que je voudrais mentionner concerne l’énergie. Nous produisons à peu près 5 mégawatts. C’est beaucoup pour une société des télécommunications dont le travail n’est pas de produire de l’énergie. Je trouve qu’on investit trop dans ce secteur. Ici, dans notre centrale de Volovolo, nous utilisons environs 600 watts, mais la Sonelec nous isole souvent, pour satisfaire les autres clients. Nous sommes obligés à ce temps-là d’utiliser nos groupes électrogènes. Presque partout dans nos sites, nous avons investi dans le domaine de l’énergie, 12% de nos sites sont autonomes, alors qu’en réalité nous devrions investir pour améliorer la qualité de nos services et non de l’énergie.

 

Comment vous vous en sortiez en cas de difficultés techniques liées au câble Easy ?

 

S’agissant du câble, nous utilisons le câble Easy, cependant, ce sont des compétences de Comores câbles. Nous avons ainsi nos centres de transit. S’il y en a un parmi ceux-là qui rencontre un problème technique, on doit rapidement chercher une solution. Là, nous sommes appelés à recourir à une autre capacité en urgence à Comores câbles, laquelle coûte chère. Mais, pour que les clients ne se sentent pas lésés, pour un service continu, nous cherchons d’autres solutions, en attendant la réhabilitation. Ces derniers temps, nous avons rencontré ce genre de problème quand le câble Easy avait des soucis en Afrique du sud. Heureusement, avec la fibre optique, les solutions sont toujours trouvées à Comores câbles. Voilà pourquoi maintenant, nous pouvons exposer notre fierté de la qualité de nos services.

 

En 2024, Comores Telecom a lancé le e-Sim. Selon vous, ce nouveau service a-t-il séduit la clientèle de Comores Télécom ?

 

Nous lançons des services parce que nos clients le sollicitent, ou bien le besoin s’est fait sentir. Pour le e-Sim, on peut dire que nos objectifs sont atteints dans la mesure où il n’y a pas de requêtes négatives montrant que ce service ne satisfait pas les clients. Notre deuxième satisfaction, les clients étrangers ou qui séjournent dans le pays pour les vacances arrivent à utiliser le service comme il faut. Ils l’apprécient énormément car ça leur facilite la communication. Nous avons ainsi commencé et maintenant nous pensons à la généralisation du service pour permettre à tous les Comoriens de l’utiliser partout où ils se trouveront.

 

Voulez-vous nous parler des perspectives de la société ?

 

Pour les perspectives, je vous ai déjà parlé des programmes de restructuration pour l’année 2025. Il y a la feuille de route de l’Etat, mais il y a également nos projets spécifiques en lien avec les innovations de l’entreprise. Nous allons changer plusieurs choses avec de nouveaux services. Comores Telecom prend toujours le devant. Nous avons commencé avec la 2G, puis la 3G, et maintenant nous sommes avec la 4,5G. Nous allons lancer la 5G.

 

Pourquoi pas ? Voilà pourquoi nous avons travaillé durement pour garantir la stabilité de nos services, pour rendre la qualité meilleure, pour que les services soient permanents, pour qu’il y ait une résilience de tous ceux-là. Alors, ce service minimum est déjà assuré, pourquoi priver notre clientèle de la 5G. ils ont le droit de rêver. Alors, cap sur la 5G en 2025.

 

Nassila Ben Ali

 

source: al-watwan.net

 


11/12/2024
0 Poster un commentaire

COMORES: Transcription des mariages Ie consulat français accusé de «trainer» toujours les procédures

En dépit de la mise en place d’un cadre d’échanges entre « le collectif pour le droit au mariage franco-comorien » et l’ambassade de France aux Comores, « les lenteurs dans le traitement des dossiers, notamment la délivrance des certificats de capacité à mariage, se sont accentuées », selon un membre du collectif. La chancellerie n’a pas réagi à nos sollicitations.

 

Huit mois après la création de leur mouvement, les ressortissants franco-comoriens établis principalement en France continuent de se plaindre « des longs délais » du consulat français de Moroni dans la transcription des mariages. De nombreux couples ne parviennent toujours pas à officialiser leur union, faute des documents que l’ambassade de France aux Comores devrait leur délivrer. Cette situation, jugée intenable, a conduit à la mobilisation du «Collectif pour le droit au mariage franco-comorien».

 

Officiellement lancé en avril dernier, ce collectif milite pour « un traitement raisonnable » des dossiers soumis au consulat français. Pour se marier à l’étranger, les ressortissants français doivent suivre un processus précis. La première étape consiste à obtenir le certificat de capacité à mariage (Ccam), qui atteste que les futurs époux remplissent les conditions légales de leur pays.

 

17 mois d’attente

 

Ce document permet également de vérifier leur nationalité et leur résidence.Une fois le Ccam délivré, la célébration du mariage peut avoir lieu, suivie de la transcription de l’acte auprès des autorités françaises. Cependant, au consulat français de Moroni, le délai de délivrance du Ccam, qui est habituellement de trois mois, «atteint un an», selon toujours ce collectif.

 

En outre, la transcription, censée être finalisée en six mois, s’étend parfois jusqu’à deux ans. «C’est une situation insoutenable», déplore Rokia, membre du collectif. Dans un entretien accordé à Al-Watwan la semaine dernière, cette Franco-Sénégalaise, dont l’histoire a conduit à la création du collectif, reconnaît que la mobilisation d’avril dernier a permis d’avancer sur certains dossiers.

 

Rencontre de septembre

 

«L’ambassadeur s’était engagé à mobiliser tous les moyens nécessaires pour accélérer les procédures. En signe de bonne foi, nous avons accepté de lui accorder du temps. Effectivement, dix-neuf personnes, dont les dossiers dataient de 2023, ont reçu leurs transcriptions avec les certificats de capacité à mariage. Le service consulaire a également délivré les certificats à quatre membres du collectif, qui attendaient depuis 2022. Enfin, six demandes ont été refusées », a indiqué Rokia.

 

Cependant, elle déplore que, depuis, l’ambassade ait repris « ses habitudes », notamment « des lenteurs excessives» dans la délivrance des certificats. «Nous avons écrit à la chancellerie pour obtenir une réaction, mais sans succès», ajoute-t-elle. En avril dernier, le consulat avait expliqué ces retards par le volume important de dossiers, estimé à près de 8 000 par an.

 

Rokia, tombée amoureuse d’un Comorien, ne peut toujours pas vivre avec son fiancé. Elle attend une réponse depuis 17 mois, et son cas est loin d’être isolé. Selon les chiffres du collectif, 14 personnes ayant déposé une demande de certificat en 2023 n’ont toujours rien reçu, tandis que 16 couples attendent la transcription de leurs actes de mariage. «Si un certificat met plus d’un an à être délivré, que dire alors de la transcription ? Ces délais sont anormaux. Dans certains cas, l’ambassade remet en question la sincérité du couple, sous prétexte que l’un des époux chercherait simplement à entrer en France.

 

Cela laisse penser qu’un Africain n’a pas le droit de tomber amoureux d’une personne résidant en France», s’indigne Rokia, qui n’a pas pu célébrer son mariage lors de son dernier séjour aux Comores.En septembre dernier, des membres du collectif ont de nouveau rencontré l’ambassadeur de France aux Comores, Sylvain Riquier. Le ministère comorien des Affaires étrangères a également reçu la délégation. Cependant, «aucune avancée significative n’a été enregistrée».

 

Il convient de souligner que, outre les retards du consulat, les services d’état civil comoriens sont souvent pointés du doigt en raison des nombreuses erreurs dans le remplissage des documents, lesquelles pénalisent ensuite les futurs époux. Cela n’exonère toutefois pas le service consulaire français de ses responsabilités. Selon le collectif, le droit au mariage franco-comorien est bafoué, ce qui brise et sépare des familles. Cela empêche ainsi leur regroupement et engendre la naissance de nombreux enfants loin de leurs deux parents.

 

Créé il y a huit mois, ce collectif, qui rassemble plus de 177 membres sur son groupe d’échanges, a permis de faire avancer la cause. En avril dernier, Rokia, qui partage sa vie avec un Comorien depuis un an, a déposé une demande de certificat. Mais face à la lenteur des démarches à l’ambassade de France aux Comores, comparée à celles menées au Sénégal, elle a commencé à chercher des personnes confrontées aux mêmes difficultés sur les réseaux sociaux.

 

source:al-watwan.net

 


10/12/2024
0 Poster un commentaire

COMORES: Réception hier de Stefano Cusin à Beit-salam «Le président m’a rassuré qu’on jouera à domicile en mars 2025»

A croire le sélectionneur des Cœlacanthes, son équipe doit recevoir le Mali et le Tchad à la maison pour la campagne du Mondial 2025.

 

Le sélectionneur de l’équipe de football des Comores a été reçu hier, lundi 9 décembre, au palais présidentiel, de Beit-salam, par le chef de l’Etat, Azali Assoumani. Le stade de Maluzini a été au cœur de leurs échanges. «Nous avons absolument besoin de jouer à domicile en mars 2025. Nous avons besoin de recevoir le Mali et le Tchad devant notre public. C’est fondamental et important pour les joueurs, le staff technique et la fédération également », a dit le technicien italien.Mais, à ce propos, l’hôte sportif de Beit-salam a rapporté que «le président de la République m’a rassuré qu’on va jouer à domicile, au stade de Maluzini, en mars 2025 ».

 

Cette déclaration a été faite devant la presse locale à sa sortie du bureau du président Azali Assoumani. Stefano Cusin a été accompagné, lors de sa réception, du président de la fédération, Saïd Ali Saïd Athouman, son préparateur athlétique, Gian Luca Sorini et le team manager des Cœlacanthes, Mohamed Ahamada Thani alias Momo. Selon le patron de la Ffc, Saïd Ali Saïd Athouman, cette visite est une obligation pour la fédération que pour notre sélectionneur. Il a fallu, précise-t-il, venir remercier le président de République pour son précieux soutien et son investissement à l’équipe national.

 

L’Etat, premier partenaire de la Ffc

 

«C’est grâce à son attention particulière qu’il accorde aux Cœlacanthes que l’Etat devient le premier partenaire de la fédération », dit-il en rassurant que «la mise aux normes du stade de Maluzini n’est plus un souci. Le gouvernement s’est engagé d’assurer ce travail. Nous savons que c’est important de jouer à domicile, et inshallah, on va y arriver ». Pour Said Ali Said Athouman, les Cœlacanthes vont disputer les prochaines journées des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026. «Avec le concours du gouvernement, nous allons accueillir le Mali et le Tchad ici, chez nous», conclut-il.

 

Le dirigeant des Coelacanthe s’est réjoui d’avoir été reçu à Beit-salam. «Le président de la République était content de nous voir. Il voulait féliciter les joueurs, le staff pour le travail réalisé », a fait savoir l’entraineur. Après avoir réalisé sa mission de qualifier l’équipe à sa deuxième Coupe d’Afrique des Nations, en 2025 au Maroc, Stefano Cusin va desormais se concentrer sur la reconstruction de son groupe et tenter de faire la meilleure campagne possible pour le Mondial 2026.

 

«Notre qualification donne de la joie au peuple et cela a rendu fier le président qui s’occupe, quand même, du bien-être du peuple. Il nous a promis son soutien lors de nos prochaines échéances », a confié le coach des Veri pia. Cette réception à Beit-salam mettait fin à la mission de dix jours de Stefano Cusin aux Comores.

 

Elie-Dine Djouma

 

source:al-watwan.net

 


10/12/2024
0 Poster un commentaire

L'ambassade de France aux Comores à nouveau critiquée pour ses délais

Les critiques refont surface aux Comores contre l'ambassade de France. Un collectif de couples franco-comoriens l'accuse de trop tarder pour envoyer les certificats de capacité de mariage et les transcriptions.

 

Aux Comores, l’ambassade française est toujours critiquée par les couples franco-comoriens. Ils lui reprochent des délais trop longs pour délivrer les certificats de capacité à mariage, document indispensable pour s’unir pour le meilleur et pour le pire. Le sujet avait déjà fait polémique en avril : une pétition avait été lancée et l’ambassade avait fini par s’expliquer dans un communiqué, évoquant la lenteur des autorités comoriennes, les vérifications contre les fraudes et les erreurs, et un nombre important de demandes.

 

Depuis la situation s’était améliorée, avant de revenir à la case départ selon le Collectif pour le droit au mariage franco-comorien, interrogé dans le journal Al Watwan. Il dénonce des délais d’attente pouvant atteindre un an, pour un document délivré habituellement en trois mois. La transcription du mariage prendrait deux ans contre six mois en temps normal. Ce qui entraîne des situations douloureuses selon le collectif, avec des regroupements bloqués et parfois des naissances d’enfants loin de leur père.

 

source:france info

 


10/12/2024
0 Poster un commentaire

COMORES: Sécurité maritime le Japon offre trois patrouilleurs rapides au ministère de la pêche

Ces embarcations vont être remises au Centre national de contrôle et de surveillance des pêches (Cncsp) pour aider, selon le ministre, à renforcer la lutte contre la pêche illicite et à protéger les ressources marines.

 

Trois bateaux de patrouille ont été remis, mardi dernier, par l’ambassade du Japon aux Comores avec résidence à Antananarivo au ministère de la Pêche. Ce sont des patrouilleurs d’une longueur de 12 mètres, capables d’atteindre une vitesse de 90 km/heure, a-t-on appris lors de la cérémonie organisée à l’occasion à la direction générale de la sécurité civile (Dgsc), en présence du gouverneur de Ngazidja et des membres du gouvernement.

 

Le gouverneur de Ngazidja, Ibrahim Mze Mohamed, aux cotés d directeur de cabinet du Chef de l’Etat, Youssoufa Mohamed Ali, a tenu à souligner que cette aide qui constitue « une étape importante » dans le cadre de l’accompagnement du Japon aux Comores, notamment en ce qui concerne le développement de l’Economie bleue. Ces navires joueront, toujours selon lui, un rôle crucial dans la sécurisation des eaux comoriennes, «en garantissant la protection des pêcheurs locaux, en luttant contre les activités illicites en mer, et en facilitant les interventions en cas d’accident ou de naufrage ».

 

«Je reste convaincu que la protection et l’optimisation de ce secteur innovant qui demeure de nos jours la voie royale pour le développement économique et social de notre pays, reste une des préoccupations particulières», a expliqué le gouverneur, rappelant également que ce don offert par le Japon, vient renforcer la coopération de longue date entre les deux pays. De son côté, le ministre de la Pêche, Daniel Ali Bandar, a exprimé sa satisfaction à l’endroit des partenaires techniques et financiers pour leur collaboration avec les départements techniques respectifs de son ministère.

 

S’adressant au peuple japonais, le ministre de la Pêche a fait savoir que «ce don s’inscrit dans la pérennisation de leurs multiples interventions en faveur du développement des Comores dans divers secteurs, en l’occurrence la santé et l’environnement, entre autres». Ces bateaux rapides sont destinés au Centre national de contrôle et de surveillance des pêches (Cncsp). Ils vont aider, selon le ministre, à renforcer la lutte contre la pêche illicite et à protéger les ressources marines.

 

Renforcement des relations bilatérales

 

Pour sa part, le conseiller auprès de l’ambassade du Japon, Yamada Shigechika, a souligné que cette remise d’équipements, d’une valeur totale de 1,26 milliards de francs comoriens, s’inscrit dans le cadre du soutien au Plan Comores émergent (Pce) 2030, mais également de l’initiative japonais d’un «Indopacifique libre et ouvert (Foip)», qui vise, selon lui, à promouvoir «un ordre international fondé sur l’Etat de droit, la paix et la stabilité ».

 

«Dans ce contexte, le Japon continue de renforcer sa coopération avec les Comores et d’autres pays partenaires de la région pour relever ensemble les défis globaux », a-t-il avancé. Yamada Shigechika a émis le souhait que cette initiative soit le prélude d’un renforcement continu des relations bilatérales entre les deux pays. «Le Japon reste résolument engagé à soutenir le développement inclusif, équitable et durable des Comores, pour le bien-être de ses citoyens et la prospérité de la Nation », a-t-il mentionné.

 

Mhoudini Yahaya

 

source:al-watwan.net

 


05/12/2024
0 Poster un commentaire