Lesilecomores

Lesilecomores

Infrastructures routières I Lancement des travaux de réhabilitation de la route Nyumachiwa-Wallah à Mwali

Ce tronçon de 9 km sera réhabilité en 15 mois grâce au financement de la Banque africaine de développement.

 

Les travaux de réhabilitation du tronçon de route reliant la ville de Nyumashiwa, chef-lieu de la région de Mledjele, à Wallah, d’une longueur de 9 kilomètres, ont été lancés le jeudi 18 septembre à Bonovo, siège du gouvernorat de Mwali. La cérémonie a réuni plusieurs cadres politiques nationaux et insulaires. La durée des travaux est fixée à 15 mois à compter. L’entreprise chinoise Cgc a obtenu le marché après la résiliation du contrat initial signé avec l’entreprise Sobetra.

 

«Oui, nous étions tous inquiets car ce projet était à l’arrêt depuis un bon moment. Mais grâce aux efforts du chef de l’État Azali Assoumani, une solution a été trouvée. Cela témoigne une fois de plus de la volonté du président de reconstruire l’île de Mwali. Connaissant la rigueur des Chinois et leur expérience dans le domaine des infrastructures routières, cette route sera achevée en seulement 15 mois avant son inauguration», a déclaré la gouverneure de Mwali, Chamina Ben Mohamed.

 

Les travaux d’entretien courant

 

Ce projet représente un véritable espoir pour les habitants du sud de Mwali, compte tenu de son importance socio-économique, notamment dans les secteurs touristique et agricole. «La communauté de Mledjele m’a désigné pour remercier le président de la République d’avoir relancé ce chantier. Cette route constitue un pont entre le sud de l’île et la capitale, facilitant la mobilité des habitants vers les autres îles des Comores», a précisé Dhoihirdine Attoumanie. Il a également plaidé pour que le gouvernement envisage avec l’entreprise chinoise l’extension du projet pour relier Mirereni à Ndrondroni. «Pour rejoindre Mirereni, il faut parfois passer par la campagne dans des conditions très difficiles. Or, Mirereni et Ndrondroni sont deux localités très proches, reconnues pour la pêche et l’agriculture. Il serait important d’intégrer Mirereni dans ce programme afin que les cinq villages de Mlédjélé bénéficient des retombées de ce chantier», a-t-il ajouté.

 

Pour rappel, la RN32 reliant Nyumashiwa à Wallah avait été construite pour la première fois par feu Mohamed Djohar, ancien président des Comores, mais n’a jamais bénéficié de travaux d’entretien. La pose de la première pierre pour sa réhabilitation avait eu lieu en décembre 2023 en présence du président Azali Assoumani, mais les travaux n’avaient pas avancé pour des raisons techniques.

 

Abdillahi Housni

 

source:al-watwan.net

 


22/09/2025
0 Poster un commentaire

Une commission d’enquête rattachée à l’ONU accuse Israël de génocide à Gaza

Mardi 16 septembre, les experts d’une commission d’enquête internationale indépendante de l’Organisation des Nations unies sur le Territoire palestinien occupé ont rendu leur conclusion sur la situation dans l’enclave palestinienne, accusant Israël d’y commettre un génocide.

 

“La commission des Nations unies que je dirige rend aujourd’hui son rapport juridique sur les agissements d’Israël dans la bande de Gaza. Notre conclusion est sévère : c’est un génocide que commet Israël contre les Palestiniens de Gaza. Cette analyse se fonde sur des éléments de preuve abondants et des enquêtes menées sur la période allant du 7 octobre 2023, date du début de la guerre, au 31 juillet 2025. Elle est corroborée par des sources multiples et s’appuie sur le cadre juridique rigoureux de la Convention de l’ONU contre le génocide de 1948, ratifiée par Israël.”

 

The New York Times a offert une tribune à Navi Pillay, en prévision de sa prise de parole lors d’une conférence de presse à Genève. Cette juriste sud-africaine de 83 ans est à la tête d’une commission établie en 2021 par le Conseil des droits de l’homme de l’Organisation des Nations unies (ONU) afin d’enquêter sur les possibles violations du droit international et des droits humains sur le Territoire palestinien occupé.

 

Elle n’est pas une instance juridique s’exprimant au nom de l’ONU, mais ses rapports peuvent accroître la pression diplomatique et servent à recueillir des preuves que les tribunaux peuvent utiliser. Mardi 16 septembre, ses experts ont accusé l’État d’Israël de commettre un génocide dans la bande de Gaza.

 

Selon eux, “quatre des cinq actes génocidaires” définis par la Convention pour la prévention et la répression du crime du génocide de 1948 sont réunis, à savoir : le meurtre de membres du groupe ciblé, des atteintes graves à leur intégrité physique ou mentale, la soumission intentionnelle de la population à des conditions de vie amenant à sa destruction physique partielle ou totale et l’imposition de mesures destinées à entraver les naissances.

 

La commission relève aussi les déclarations de responsables israéliens qui tendraient à prouver le caractère prémédité de ces actions dirigées contre les Palestiniens de Gaza. “Ce ne sont pas des accidents de guerre. Ce sont des actes délibérés visant la destruction d’un peuple”, ajoute Pillay dans les pages du quotidien américain.

 

Rejet catégorique israélien

 

“Le fait qu’une instance rattachée à l’ONU utilise le terme de ‘génocide’ pour accuser Israël est un moment particulièrement important. Et je pense, pour avoir lu le rapport, qu’il est extrêmement critique à l’égard du comportement d’Israël dans la guerre menée à Gaza”, affirme le correspondant à Jérusalem de la chaîne britannique Sky News, Adam Parsons. “

 

Les conclusions du rapport viennent soutenir les constats et les déclarations successives de Palestiniens, d’Israéliens et d’organisations de défense des droits humains qui, depuis un an, vont dans le même sens”, remarque Middle East Eye.

 

“Mais il s’agit pour la première fois d’un examen exhaustif, fondé sur le droit, mené par un organe onusien et sur lequel pourront s’appuyer les magistrats de la Cour internationale de justice (CIJ), qui examine la plainte déposée par l’Afrique du Sud, qui accuse Israël de génocide. Une procédure qui devrait mettre des années à aboutir.” Le média panarabe précise que le rapport devrait être présenté à l’Assemblée générale de l’ONU en octobre.

 

Le ministère des Affaires étrangères israélien a “rejeté catégoriquement” ces conclusions, dénonçant un “rapport biaisé et mensonger”, indique de son côté la BBC. Un porte-parole du ministère a accusé le panel d’experts de servir de “sbires au Hamas” et d’avoir élevé au rang d’informations les “mensonges” du mouvement islamiste palestinien.

 

Selon les chiffres du ministère de la Santé de la bande de Gaza, sous l’autorité du Hamas, mais considéré comme fiable par l’ONU, près de 65 000 personnes sont mortes dans l’enclave palestinienne des suites des représailles des forces israéliennes au massacre du 7 octobre 2023. Quelques minutes après la conférence de presse tenue par Navi Pillay et ses collègues, l’armée israélienne a annoncé le début d’une opération terrestre de “grande envergure” dans la ville de Gaza.

 

https://www.courrierinternational.com

 


16/09/2025
0 Poster un commentaire

Admission des Comores à l’Onu...l’autre combat du Molinaco…

Le mouvement, appuyé techniquement par des lobbies solidement constitués en Afrique de l’Est, fera de l’admission des îles Comores à l’Onu son troisième cheval de bataille. Les ambigüités françaises, les incertitudes politiques nées du coup d’Etat d’Ali Soilihi et les agissements suspects du Mouvement populaire mahorais (Mpm) ont poussé le Molinaco à passer à un autre cap dans son combat, à se ressourcer en hommes et en idées pour obtenir le statut d’Etat membre de l’Organisation des Nations unies.

 

L’admission des Comores à l’Organisation des Nations-Unies (Onu) fut le troisième combat mené par le Mouvement de libération nationale des Comores (Molinaco) après l’éveil des consciences du peuple comorien autour des idées d’indépendance et l’accession à l’indépendance, le 6 juillet 1975.A la fin des années 1960, la légitimité des actions du Molinaco ne fait aucun débat dans le pays. Le mouvement renforce sa popularité, jouit de la crédibilité nécessaire, consolide son assise et devient même un rempart contre toutes les idées révisionnistes potentielles et, surtout, les postures souvent ambiguës de certains acteurs politiques de l’époque.

 

Conscient des fragilités du pays, des volte-face de son élite politique et du vide laissé après l’indépendance, le Molinaco étend ses réseaux de soutien, met la pression sur la France et mène en coulisse des discussions avec des structures apparentées en Afrique de l’Est. Les leaders créent des antennes partout dans le monde, multiplient les rencontres à l’international, mobilisent les voix au sein de l’Organisation de l’Unité africaine (Oua, actuellement Union africaine (Ua) et fédèrent de nouvelles forces dans la region, à Madagascar et, surtout, en Tanzanie où les autorités restent plus que jamais mobilisées aux côtés du Molinaco.

 

Soutien du Groupe africain à l’Onu

 

Le mouvement a déjà gagné une première bataille en 1970 en obtenant l’inscription des Comores sur la liste des territoires «non autonomes». En Afrique de l’Est, le Molinaco avait le vent en poupe et obtient de l’Oua qu’elle réaffirme «son appui moral et matériel aux mouvements de libération des îles Comores et de la côte de Somalie dite française (Djibouti)» avant de «charger le groupe africain (à l’Onu, ndlr) de faire admettre les îles Comores au nombre des territoires non autonomes», peut-on lire dans un aide-mémoire de l’Oua.

 

Le Molinaco peut compter désormais sur le soutien du Groupe africain à l’Onu pour accélérer les mécanismes d’admission des Comores à l’Organisation des Nations unies. «Dans une lettre du 30 novembre 1970, le représentant du Congo demandait au Comité de décolonisation, au nom du groupe africain, de réexaminer à sa session de 1971 la question», rappelle Damir Ben Ali dans «Evolution du statut politique et administratif de l’archipel des Comores de 1814 à 1972». Et quelques mois après, le Molinaco voit sa demande porter devant l’Assemblée générale de l’Onu à New-York.

 

Passer à la vitesse supérieure

 

«J’ai l’honneur, au nom du Groupe africain, de vous demander de bien vouloir au cours de votre prochaine session, réexaminer la question de l’inscription de l’archipel des Comores sur la liste des territoires non autonomes (....). La demande du groupe africain se fonde sur la décision des instances politiques de l’Oua, décision contenue dans le paragraphe 6 de la résolution CM/Rés. 236 (XV) adoptée par les chefs d’Etat et de gouvernement africains au cours de leur septième conférence tenue à Addis-Abeba du 1er au 4 septembre 1970», soulignera le représentant du Groupe africain à l’Onu. «Les années 1971 et 1972 voient le Comité de décolonisation se saisir véritablement de la question à la suite de diverses recommandations de son groupe de travail et de nouvelles visites du secrétaire général du Molinaco à New York», souligne l’historien, Damir Ben Ali.

 

Une étape cruciale qui amorcera un long combat juridique devant les instances onusiennes pour préparer le dossier d’admission des Comores à l’Onu. La classe politique reste agitée à cause des ambigüités françaises sur la ligne directrice à tracer après le référendum d’autodétermination de décembre 1974. Le scénario sur le comptage des résultats «île par île» offusque le Molinaco et de nombreux acteurs politiques comoriens. De même, les agissements des responsables du Mouvement populaire mahorais (Mpm), Marcel Henry et Younoussa Bamana en tête, alimentent les fantasmes d’un retournement de la situation avec le risque d’entamer la dynamique engagée de libration du pays, la ferveur populaire sur l’autodétermination et les nombreux soutiens à l’extérieur.

 

Les incertitudes nées du coup d’Etat d’Ali Soilihi le 3 août 1975 poussent le Molinaco à passer à la vitesse supérieure. Le mouvement constate, très heureusement, que les nouvelles autorités qui forment le Front national uni (Fnu) font cause commune sur le principe du respect de l’intégrité de l’archipel des Comores composé de quatre îles. La question de l’admission sera ainsi portée devant le Conseil de sécurité de l’Onu le 17 octobre 1975. «Le vote de l’Assemblée générale se fait, donc, le 12 novembre 1975. Il est suivi du discours mémorable du chef de l’Etat comorien, le prince Saïd Mohamed Jaffar*. A la suite de la recommandation du Conseil de sécurité, l’Assemblée générale de l’Onu a, non seulement admis les Comores en son sein, mais a également fixé les frontières de ce nouvel État : Grande-Comore, Anjouan, Mayotte et Mohéli», relate l’historien, Mahamoud Ibrahime, dans un article sur le processus d’admission des Comores à l’Onu.

 

Prochain article : la reconnaissance officielle du nouvel Etat comorien par les Nations-unies et le discours historique de Sayyid Omar Abdallah Mwinyi Baraka à l’Onu

 

A.S. Kemba

 

source:al-watwan.net

 


23/07/2025
0 Poster un commentaire

50 ans après l’indépendance, le football comorien s’affirme sur la scène internationale

Le 6 juillet 2025, les Comores célèbrent leur 50e anniversaire d’indépendance. À l’occasion de cette date historique, le football comorien s’impose comme l’un des marqueurs les plus visibles de la montée en puissance de l’archipel sur la scène régionale et continentale. Entre diplomatie sportive, politique de formation, ambitions internationales et défis structurels, la Fédération de football des Comores (FFC) affiche un bilan ambitieux et tourné vers l’avenir.

 

Une vision au-delà de l’insularité

 

Depuis son arrivée à la tête de la FFC, le président Saïd Ali Saïd Athouman s’est engagé dans une politique ambitieuse visant à dépasser les limites géographiques de l’archipel. Devenu président du COSAFA et membre du Comité exécutif de la CAF, il a permis à la Fédération de sortir de son isolement diplomatique.

 

L’un des résultats les plus marquants de cette stratégie est le soutien de la FFC à l’élection de Kanizat Ibrahim au Conseil de la FIFA, une première qui a repositionné les Comores comme acteur à part entière dans les hautes sphères du football mondial.

 

Cette dynamique a aussi porté ses fruits sur le terrain de la coopération régionale, avec la création, sous l’égide de la FIFA, d’un tournoi U15 pour les pays de l’Océan Indien. Baptisé Youth Festival, cet événement lancé en 2024 va s’élargir dès sa prochaine édition avec la participation du Sri Lanka et des Maldives.

 

« Dans le domaine du football, cela fait longtemps que nous avons su dépasser les clivages imposés par l’insularité de notre nation. Nous avons mis en place une véritable culture de la méritocratie, tant dans la constitution de nos différentes sélections que dans la formation de nos cadres techniques, qu’il s’agisse des entraîneurs ou des arbitres », affirme le président de la FFC.

 

Des résultats sportifs qui surprennent l’Afrique

 

Le parcours de l’équipe nationale est sans doute le symbole le plus éclatant de la transformation du football comorien. Après une non-qualification à la CAN 2023, les Cœlacanthes ont entamé un nouveau cycle de reconstruction avec l’arrivée du sélectionneur italo-canadien Stefano Cusin. Ce dernier, avec un groupe rajeuni et inexpérimenté, a su créer une alchimie inattendue.

 

Aujourd’hui, les Comores dominent le groupe A des éliminatoires pour la CAN 2025 avec 12 points, devant des nations comme la Tunisie, la Gambie et Madagascar, et restent en course pour la qualification à la Coupe du monde 2026, n’étant devancés que de trois points par le Ghana. Un exploit inimaginable lors du tirage, où les Comoriens figuraient dans le chapeau 5, juste devant le Tchad.

 

Une politique de formation en plein essor

 

Le développement du football local fait également partie des priorités de la Fédération. Longtemps à la traîne sur la formation des cadres techniques, les Comores ont connu une accélération spectaculaire dans ce domaine. Jusqu’en mai 2025, l’archipel ne comptait que deux entraîneurs titulaires de la Licence B CAF. Grâce à l’adhésion de la FFC au programme CAF-Coaching, ce chiffre est passé à onze, et plus de 90 techniciens ont été formés à la Licence C grâce à des sessions locales encadrées par la DTN.

 

Ce progrès est accompagné par un appui structurant de la FIFA, qui a lancé un programme pilote de soutien aux clubs de l’élite. Sur la période 2025-2027, 30 clubs comoriens recevront chacun une enveloppe annuelle de 5000 USD pour renforcer leurs capacités et structurer leur gestion.

 

Le défi des infrastructures

 

Malgré les progrès, l’état des infrastructures reste un talon d’Achille du football comorien. Le stade de Maluzini, qui a accueilli les matches de la sélection nationale entre 2019 et 2023, a dû être mis hors service après la fin de tolérance de la CAF. Durant son exploitation, la Fédération avait réussi à éviter des inspections CAF complètes, en privilégiant des vérifications locales. En réalité, le stade présentait plusieurs non-conformités aux normes FIFA-CAF, notamment en raison de son édification sans concertation avec les techniciens de la FFC. Un cas d’école d’un équipement mal adapté aux exigences du haut niveau.

 

La FFC rappelle que la gestion ou la construction de stades ne relève pas de sa mission. Ce sont les clubs, les collectivités locales ou l’État qui doivent prendre le relais sur ce chantier structurel.

 

Des finances sous haute pression

 

Comme beaucoup de petites fédérations insulaires, la FFC fonctionne principalement grâce aux subventions allouées par la FIFA. Mais ces financements, plafonnés à 250 000 USD annuels, sont soumis à des exigences strictes : organisation de rencontres pour les sélections jeunes (garçons et filles), compétitions pour l’équipe nationale féminine, audits de conformité administrative, etc.

 

L’insularité complique davantage la gestion financière : les déplacements des sélections ne peuvent se faire que par avion, entraînant des coûts logistiques très élevés. La Fédération doit jongler entre les obligations sportives et les contraintes budgétaires, parfois avec succès, parfois non. La FIFA, qui a mené une mission d’évaluation en décembre 2024, a demandé à la FFC de formaliser ses procédures administratives pour une meilleure transparence.

 

Le Comité Exécutif, artisan collectif des avancées

 

Si les grandes lignes de la stratégie ont été définies par la présidence de la FFC, c’est bien l’ensemble du Comité Exécutif, dans une approche collégiale, qui a permis de transformer ces ambitions en résultats concrets. Qu’il s’agisse de la formation des entraîneurs, de l’intégration dans les programmes FIFA-CAF ou encore de la structuration des compétitions nationales, c’est une équipe dirigeante soudée et techniquement impliquée qui a mené le travail de fond. Leur gestion concertée a permis d’ancrer les progrès dans la durée

 

. Un football jeune mais ambitieux

 

En parallèle du succès des Cœlacanthes A, l’équipe nationale A’ a récemment remporté la médaille de bronze à la Coupe du COSAFA, confirmant la montée en puissance du vivier local. Une performance à mettre au crédit du travail de fond réalisé par le Comité exécutif en matière de détection, de formation et d’encadrement technique.

 

À 50 ans, les Comores peuvent regarder leur football avec fierté. Dans un contexte souvent marqué par le manque de moyens, l’instabilité politique ou les difficultés logistiques, les avancées sont notables, tangibles, parfois même spectaculaires. La route est encore longue : les infrastructures sont fragiles, les finances limitées, la structuration en cours. Mais la dynamique est enclenchée, et les Comores ont prouvé qu’elles n’étaient plus un simple figurant du football africain.

 

source: https://www.africatopsports.com/

 


14/07/2025
0 Poster un commentaire

Comores/ fête nationale : la présidente tanzanienne et des troupes militaires étrangères à Moroni

Les Comores s’apprêtent à accueillir « 7 chefs d’Etat et de Gouvernement », le 6 juillet prochain, à l’occasion de la célébration du cinquantenaire de l’indépendance. D’importantes festivités ont déjà démarré dans l’archipel depuis un mois en prélude à « cette fête populaire » qui va s’étendre jusqu’à la fin de l’année.

 

La présidente de la République Unie de Tanzanie, Samia Suluhu Hassan, fera partie des invités d’honneur de la fête nationale des Comores prévue le 6 juillet prochain. L’annonce a été faite officiellement ce lundi 23 juin par le président du Comité d’organisation des festivités du Cinquantenaire, Houmed M’saidie, qui n’est autre que le conseiller spécial du président Azali Assoumani.

 

400 officiels étrangers invités à la fête

 

Le président du Comité d’organisation du cinquantenaire annonce également l’arrivée de trois troupes militaires de trois pays amis des Comores : la Tanzanie, la Chine et le Maroc qui ont des relations privilégiées avec les Comores. Des militaires de de ces trois pays devraient défiler aux côtés des forces armées comoriennes lors de la traditionnelle parade de la fête. Les Comores et la Chine vont commémorer ensemble cette année 2025 la célébration des 50 ans de l’établissement de leurs relations diplomatiques. Les autorités de Beijing multiplient les festivités propres pour marquer sa coopération bilatérale.

 

A ce jour, on apprend que de nombreux dirigeants étrangers ont été exceptionnellement invités à la célébration mais des sources font état de « 7 chefs d’Etat et de Gouvernement » qui auraient déjà confirmé leur présence à Moroni. Mais leurs noms ne sont toujours pas communiqués par les organisateurs de l’évènement. Diverses activités ont déjà démarré dans les îles en prélude à la fête. Des journées portes ouvertes sont programmées par l’Armée nationale de développement (AND).

 

Des liens historiques avec la Tanzanie

 

Des assises nationales sur l’Education nationale, un festival qui réunira des artistes de Mayotte et des autres îles, une foire artisanale, des concours régionaux de lecture du Coran, une semaine olympique, un tournoi sportif, des journées portes ouvertes et des concours de slam et de danses sont prévus durant la dernière semaine précédent la journée du 6 juillet.

 

Samia Suluhu Hassan sera le troisième chef d’Etat tanzanien à fouler le sol comorien après Julius Nyerere en 1977 et Jakaya Mricho Kikweté en 2009. Le président Azali Assoumani a été l’invité d’honneur de la cérémonie marquant les 60 ans de l’indépendance de la Tanzanie en 2024. Les Comores et la Tanzanie sont des Républiques cousines avec des liens historiques forts marqués par le respect réciproque et la complémentarité diplomatique. La capitale Dar Es Salam a été la base arrière des mouvements de libération nationale des Comores. Le premier parti qui demandait l’accession des Comores à l’indépendance, le MOLINACO (Mouvement de libération nationale des Comores) a été fondé en Tanzanie en 1963.

 

A.S.Kemba, Moroni

 

https://lejournaldemayotte.yt

 


25/06/2025
0 Poster un commentaire