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Comores/ fête nationale : la présidente tanzanienne et des troupes militaires étrangères à Moroni

Les Comores s’apprêtent à accueillir « 7 chefs d’Etat et de Gouvernement », le 6 juillet prochain, à l’occasion de la célébration du cinquantenaire de l’indépendance. D’importantes festivités ont déjà démarré dans l’archipel depuis un mois en prélude à « cette fête populaire » qui va s’étendre jusqu’à la fin de l’année.

 

La présidente de la République Unie de Tanzanie, Samia Suluhu Hassan, fera partie des invités d’honneur de la fête nationale des Comores prévue le 6 juillet prochain. L’annonce a été faite officiellement ce lundi 23 juin par le président du Comité d’organisation des festivités du Cinquantenaire, Houmed M’saidie, qui n’est autre que le conseiller spécial du président Azali Assoumani.

 

400 officiels étrangers invités à la fête

 

Le président du Comité d’organisation du cinquantenaire annonce également l’arrivée de trois troupes militaires de trois pays amis des Comores : la Tanzanie, la Chine et le Maroc qui ont des relations privilégiées avec les Comores. Des militaires de de ces trois pays devraient défiler aux côtés des forces armées comoriennes lors de la traditionnelle parade de la fête. Les Comores et la Chine vont commémorer ensemble cette année 2025 la célébration des 50 ans de l’établissement de leurs relations diplomatiques. Les autorités de Beijing multiplient les festivités propres pour marquer sa coopération bilatérale.

 

A ce jour, on apprend que de nombreux dirigeants étrangers ont été exceptionnellement invités à la célébration mais des sources font état de « 7 chefs d’Etat et de Gouvernement » qui auraient déjà confirmé leur présence à Moroni. Mais leurs noms ne sont toujours pas communiqués par les organisateurs de l’évènement. Diverses activités ont déjà démarré dans les îles en prélude à la fête. Des journées portes ouvertes sont programmées par l’Armée nationale de développement (AND).

 

Des liens historiques avec la Tanzanie

 

Des assises nationales sur l’Education nationale, un festival qui réunira des artistes de Mayotte et des autres îles, une foire artisanale, des concours régionaux de lecture du Coran, une semaine olympique, un tournoi sportif, des journées portes ouvertes et des concours de slam et de danses sont prévus durant la dernière semaine précédent la journée du 6 juillet.

 

Samia Suluhu Hassan sera le troisième chef d’Etat tanzanien à fouler le sol comorien après Julius Nyerere en 1977 et Jakaya Mricho Kikweté en 2009. Le président Azali Assoumani a été l’invité d’honneur de la cérémonie marquant les 60 ans de l’indépendance de la Tanzanie en 2024. Les Comores et la Tanzanie sont des Républiques cousines avec des liens historiques forts marqués par le respect réciproque et la complémentarité diplomatique. La capitale Dar Es Salam a été la base arrière des mouvements de libération nationale des Comores. Le premier parti qui demandait l’accession des Comores à l’indépendance, le MOLINACO (Mouvement de libération nationale des Comores) a été fondé en Tanzanie en 1963.

 

A.S.Kemba, Moroni

 

https://lejournaldemayotte.yt

 


25/06/2025
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Comores : le FMI approuve le décaissement de 4,8 millions $ au titre de la FEC

(Agence Ecofin) - En juin 2023, le FMI a approuvé un accord de 4 ans en faveur des Comores au titre de la facilité élargie de crédit (FEC) d’un montant global de 43 millions $. Pour 2025, l’institution prévoit une croissance économique du pays à 3,8%.

 

Les Comores obtiendront un décaissement de 4,87 millions de dollars du Fonds monétaire international (FMI), à l’issue du quatrième examen de l’accord de Facilité élargie de crédit (FEC). L’annonce a été faite dans un communiqué publié le mardi 24 juin 2025.

 

Ce financement s’inscrit dans le cadre du programme de réforme économique appuyé par le FMI, qui vise notamment à accroître la résilience économique en créant des tampons fiscaux, en réduisant les vulnérabilités de la dette, en renforçant le secteur financier et en améliorant la gouvernance.

 

Lors de l’évaluation du programme, le FMI a approuvé les demandes des autorités comoriennes concernant des dérogations pour non-respect de certains critères de performance quantitatifs (QPC) à la fin de l’année 2024, notamment en matière de recettes fiscales et de solde primaire intérieur. Il a, en outre, validé des ajustements pour décembre 2025.

 

« Deux des cinq QPC ont été satisfaits à la fin de décembre 2024 et 8 des 11 indices de référence structurels (SB) attendus entre fin novembre 2024 et fin mai 2025 ont également été satisfaits. » précise le communiqué. Dans l’ensemble, l’activité économique de l’archipel reste globalement stable, bien que les risques persistent.

 

La croissance est estimée à 3,3% en 2024 et devrait atteindre 3,8% en 2025, soutenue par l'investissement public et la récupération du crédit du secteur privé. Bien qu'il y ait des progrès considérables vers la réalisation des objectifs du programme, des efforts importants et continus sont nécessaires pour maintenir l'élan de la réforme, précise le communiqué. Ingrid Haffiny (stagiaire)

 

https://www.agenceecofin.com

 


25/06/2025
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COMORES - Complexe sportif de Mitsoudjé Ie chantier entre dans sa phase d’installation

Ce projet constitue un élément déterminant pour les Comores qui se préparent à accueillir, pour la première fois de leur histoire, le plus grand rendez-vous de jeunes du sud-ouest de l’Océan indien

 

Une délégation conduite par le gouverneur de Ngazidja et président du Comité olympique des Comores, Ibrahim Mohamed Mzé, accompagnée du président du Comité des Jeux des Îles, Mohamed Ismaila, s’est rendue, lundi dernier, sur le chantier du futur complexe sportif de Mitsudje au centre de Ngazidja, pour évaluer l’avancée des travaux, un mois après la pose de la première pierre par le président Azali Assoumani. Accueillie par les responsables de Hebei Construction Development Co. Ltd, l’entreprise en charge de la réalisation de l’ouvrage, elle a effectué une visite guidée du site.

 

Des assurances sur le calendrier

 

Sur place, l’activité bat son plein. Une dizaine d’ouvriers chinois épaulés par des travailleurs comoriens employés par la China Geo-Engineering Corporation (CGC), s’activent à mettre en place les «installations de base». A l’entrée du site, la fondation de la centrale à béton est en cours de préparation tandis que, un peu plus loin, des ouvriers procèdent au nivellement et au bétonnage de la zone de stockage des agrégats. Des travaux sont également en cours pour l’installation des grues de chantier, ainsi que pour les baraquements préfabriqués qui accueilleront bureaux, vestiaires, réfectoires et logements pour les ouvriers. «Les responsables de Hebei nous ont confirmé que tout le matériel nécessaire est déjà sur place et que les travaux peuvent démarrer sans délai», a déclaré le président du Comité d’organisation des jeux (Coj), «Comores 2027», Mohamed Ismaila, visiblement satisfait des garanties obtenues.

 

Selon lui, les «gros œuvres» devraient être achevés dans un délai de huit mois ce qui devrait laisser près de neuf mois pour les finitions, avant la livraison complète du complexe prévue dans le délai contractuel de vingt-quatre mois. Financé par la République Populaire de Chine via l’Agence de la coopération économique internationale du ministère chinois du Commerce (Aieco), le Complexe sportif de Mitsudje est l’infrastructure la plus importante des Jeux des îles de l’Océan indien. Construit sur une superficie de 8.600 m², il comprendra une piscine olympique de mille places, un gymnase omnisports de deux mille places, des espaces verts, un centre commercial et un parking.

 

L’évolution de ce projet ambitieux constitue un élément déterminant pour les Comores qui se préparent à accueillir, pour la première fois de leur histoire, les Jeux des îles de l’Océan indien, les Jioi, qui rassemblent, tous les quatre ans, des milliers de jeunes de 17 et plus, venus de l’île Maurice, de Madagascar, des Seychelles, des Comores et du département français de la Réunion.

 

Maoulida Mbaé

 

source:al-watwan.net

 


19/06/2025
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COSAFA CUP 2025 | LES COMORES TERMINENT À LA TROISIÈME PLACE

Après une élimination en demi-finale face au pays hôte, les Cœlacanthes se sont imposés face à Madagascar lors du match pour la troisième place.

 

Battus en demi-finale par l’Afrique du Sud, pays hôte de cette édition 2025 de la Cosafa Cup, les Comores ont su se remobiliser pour s’offrir une belle médaille de bronze. Ce dimanche 15 juin à Bloemfontein, dans un derby de l’océan Indien, les hommes d’Hamada Jambay ont arraché une victoire précieuse face à Madagascar (1-0).

 

Une demi-finale difficile face au pays hôte

 

Le rêve d’une première finale s’était toutefois évaporé quarante-huit heures plus tôt. Vendredi 13 juin, les Cœlacanthes retrouvaient pour la deuxième année consécutive le dernier carré de la Cosafa Cup. Opposés au pays hôte, l’Afrique du Sud, les Cœlacanthes sont rapidement mis en difficulté. Les Bafana Bafana imposent un pressing haut dès les premières minutes. À la 8e minute, Kamogelo Sebelebele déborde sur le côté gauche et sa passe en retrait, mal négocié par la défense, est détourné dans ses propres filets par Idris Mohamed.

 

Six minutes plus tard, Boitumelo Radiopane est lancé en profondeur et remporte son face-à-face avec le gardien Naime Saïd Mchindra (2-0, 14e). Les Comores ont réduit l’écart à la 29e minute grâce à Ibrahim Madi, bien servi par Kassim Hadji, mais cette réaction n’a pas suffi à inverser la dynamique. En seconde période, une nouvelle erreur défensive a permis à Sebelebele d’ajouter un troisième but sud-africain à l’heure de jeu (3-1, 60e). Pour la seconde année consécutive, les Comoriens s’arrêtaient en demi-finale.

 

Les Comores pour la première fois sur le podium

 

Malgré cette élimination, il y avait encore un objectif à atteindre : monter sur le podium. Dimanche, contre les voisins malgaches, les Cœlacanthes retrouvaient un adversaire qu’ils connaissent bien. Un match cadenassé, rude, où le sélectionneur Jambay opte pour une rotation assumée avec cinq changements dans son onze de départ. Pari risqué : deux remplacements défensifs doivent être opérés à la demi-heure de jeu. Mais malgré les turbulences, la rigueur tactique tient bon.

 

La délivrance viendra en fin de rencontre. À la 77e minute, Madi récupère un ballon précieux dans l’entrejeu et lance Hadji en profondeur. L’ailier comorien sert alors un caviar à Ibroihim Youssouf, parfaitement placé, qui conclut d’un plat du pied chirurgical (0-1). Ce résultat permet aux Comores de terminer à la troisième place du tournoi, un palier inédit pour la sélection dans l’histoire de la compétition.

 

Un résultat encourageant pour les Comores, dans la continuité de leurs prestations des dernières années. L’équipe A’ s’inscrit dans une dynamique de progrès, à quelques mois d’une échéance importante : le tour préliminaire de la FIFA Arab Cup 2025, prévu en novembre face au Yémen.

 

Dans la finale, l’Angola s’est imposé face à l’Afrique du Sud (3-0), remportant ainsi son deuxième titre consécutif dans la Cosafa Cup. L’attaquant angolais Laurindo Aurélio, dit « Depú », s’est une nouvelle fois distingué en terminant meilleur buteur du tournoi avec huit réalisations. Il a également été désigné meilleur joueur de cette édition.

 

https://comorosfootball.com

 


18/06/2025
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La région COI, zone d’application des engagements de la Conférence mondiale pour l’océan

Positionnement régional et unanime des Etats membres de la Commission de l’océan Indien (COI) à la 3ème Conférence des Nations unies sur l’océan (UNOC-3) : la région COI sera une zone d’application concrète du Plan d’action de Nice sur l’océan. En effet, les déclarations des chefs des délégations des Etats membres de la COI comme les programmes en cours de la COI confirment un alignement avec les priorités de l’UNOC-3.

 

De fait, le Plan d’action de Nice pour l’océan sera mis en œuvre dans l’Indianocéanie. Ce Plan d’action international aborde, entre autres, le renforcement et la diffusion des connaissances liées aux sciences marines ainsi que l’adoption d’un cadre de gouvernance international de la haute mer à travers le Traité BBNJ (Biodiversity Beyond National Jurisdiction).

 

M. Azali Assoumani, président de l’Union des Comores, pays assurant la présidence de la COI, a indiqué que « la région de la COI sera un espace de pleine application du Traité BBNJ » précisant que son pays, signataire du Traité, procèdera à sa ratification d’ici juillet 2025. De fait, les 5 Etats membres de la COI sont signataires de ce Traité qui était au cœur de l’UNOC-3. En cela, la présidence en exercice de la COI a réaffirmé sa « volonté de faire de la région un exemple de coopération, de résilience et de solidarité face aux défis du climat et de l’environnement ».

 

Ainsi, les États membres de la COI contribuent non seulement à l’entrée en vigueur du Traité BBNJ mais ouvrent également la voie à sa mise en œuvre dans le Sud-Ouest de l’océan Indien. Cet instrument juridique contraignant vise « la conservation et l’utilisation durable de la diversité biologique marine dans les zones situées au-delà des juridictions nationales, y compris les eaux internationales ».

 

En écho, le président de Madagascar, M. Andry Rajoelina, a souligné l’importance de « la coopération régionale à travers la COI », notamment en ce qui concerne « la lutte contre la pêche illégale et le développement de l’économie bleue ». Preuve de cet engagement, Madagascar participe activement au Plan régional de surveillance des pêches de la COI, soutenu par l’Union européenne, dont la 65e mission menée pendant l’UNOC a permis l’arrestation d’un navire sri lankais pris en flagrant délit de pêche illégale dans les eaux du pays.

 

De son côté, le Premier ministre mauricien, Dr Navinchandra Ramgoolam, a souligné les contributions de la COI à travers les projets ExPLOI et RECOS engagés respectivement dans la lutte contre la pollution plastique et pour la résilience des communautés côtières. Et d’insister sur la nécessité d’investir davantage dans la science et de mobiliser plus encore les réseaux en sciences de la mer pour guider les politiques publiques, innover, protéger les écosystèmes et développer l’économie océanique. La COI y contribue : à travers ses projets, elle collabore étroitement avec des institutions de recherche des Etats membres et à l’international, elle dispose de groupes de travail scientifiques thématiques sur les différents écosystèmes marins ou encore elle coopère avec l’Association des sciences marines du Sud-Ouest de l’océan Indien et le Secrétariat de la Convention de Nairobi.

 

L’UNOC-3 était aussi l’occasion de partager les expériences de l’Indianocéanie en matière de gouvernance et de protection des espaces marins. A cet égard, le ministre en charge de l’Environnement des Seychelles, M. Flavien Joubert, a présenté la politique nationale de planification marine spatiale. Il a également fait le lien entre la gouvernance océanique et l’action globale pour le climat. C’est dans cet esprit qu’il préside, en marge de l’UNOC, une réunion de haut niveau de la Commission des États insulaires d’Afrique sur le climat qui bénéficie du soutien de la COI. Les représentants des États membres de la COI, dont le président de l’Union des Comores, ont également plaidé pour la réalisation de l’objectif 30x30 à savoir le classement de 30% des zones marines nationales en aires marines protégées sur les cinq prochaines années.

 

La délégation du Secrétariat général de la COI s’est fortement engagée dans de nombreux évènements parallèles à l’UNOC-3, partageant ainsi la voix de l’Indianocéanie sur les plans techniques et opérationnels. Présente au Forum mondial des îles et au Sommet « Afrique pour l’océan » organisés en marge des travaux de l’UNOC-3, la COI a aussi :

 

- Co-organisé avec l’IRD un évènement parallèle sur l’éducation environnementale et l’implication des communautés et des scientifiques dans la gestion des aires marines protégées. Cet évènement était organisé par l’équipe du projet RECOS de la COI financé par l’AFD et le FFEM ;

 

- Contribué à un panel sur la coopération régionale dans les régions insulaires avec l’OCDE soulignant la nécessité d’une coopération de proximité adaptée aux besoins spécifiques des Etats insulaires. Ce panel a permis également d’entamer un dialogue avec l’unité pour les petits Etats insulaires en développement du ministère des Affaires étrangères du Royaume Uni.

 

- Partagé l’expérience de la COI dans les soutiens apportés aux représentants de la jeunesse. La COI y a présenté le travail de SYAH, organisation des jeunes des îles d’Afrique et de l’océan Indien, dont les plaidoyers ont conduit au bannissement du plastique à usage unique aux Seychelles ou encore à sensibiliser au niveau national à Maurice, aux Comores et au Cap Vert. Le Parlementdes jeunes de l’Indianocéanie, lancé en avril dernier dans le cadre du projet GPS de la COI, a aussi été présenté.

 

Exposé la campagne océanographique et citoyenne en cours dans la région avec le navire Plastic Odyssey et l’IRD et le soutien de l’AFD et du FFEM à travers le projet ExPLOI de la COI. - Présenté la feuille de route sur l’économie circulaire dans les Etats insulaires d’Afrique et de l’océan Indien lors de deux évènements parallèles avec CircularEarth et le Bureau des Nations unies pour le développement durable (UNOSD). Les discussions ont notamment porté sur la mise en place d’un mécanisme régional de « responsabilité élargie du producteur », à savoir la responsabilité de la gestion des déchets finaux ou intermédiaires des produits manufacturés fabriques ou mis sur le marché régional.

 

- Soutenu et participé aux travaux de la Commission des Etats insulaires d’Afrique sur le climat présidée par les Seychelles. Cette réunion des îles d’Afrique était organisée par les Seychelles et le gouvernement de Guinée Bissau, avec le soutien de la COI et de l’UNECA. - Multiplié les rencontres et séances de travail avec le NEPAD, l’UNOSD, l’Organisation des Etats ACP, la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique, l’Africa-Europe Foundation, Ocean Hub Africa, entre autres.

 

L’UNOC-3 a constitué un temps fort de la mobilisation internationale en faveur de l’océan. La participation active des Etats membres et du Secrétariat général de la COI a permis de partager les expériences, les initiatives et les engagements de la région océan Indien. La COI était représentée par des équipes du Secrétariat général de la COI et des experts du projet RECOS. Ce plaidoyer régional a bénéficié de l’appui du programme COI Horizon 2030 de modernisation et de positionnement stratégique de l’organisation soutenu par l’Union européenne et l’Agence française de développement.

 

https://www.temoignages.re/ocean-indien

 


15/06/2025
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