COMORES-Anissi Chamsidine «On peut encore dire non !»
Vous me demandez ce qu’il faudrait faire contre la fable de la division ? Avant l’arrivée de la France, les habitants de cet archipel ont cru en la possibilité d’un destin commun. En moins d’un siècle et demi, ils ont accepté de céder au mensonge de la haine fratricide. Peut-être qu’il faudrait changer de vocable et parler de sororité à la place. Car on aura beau dire. Estelle Youssoufa et Mansour Kamardine ont leurs gènes bien ancrés dans le destin archipélique, l’une arrivant de Mbadjini, l’autre de Bambao la Mtsanga. Avant eux, on savait que certains défenseurs de «Mayotte française» tels que Martial Henry ou son frère n’ont pu le devenir que parce que leur histoire les ramenait à Ngazidja ou à Ndzuani. C’est peut-être parce qu’ils appartenaient aux autres îles de cet archipel qu’ils ont trouvé l’idée de se renier «passionnante».
A celle du citoyen. Il arrive que l’homme politique oublie ce pourquoi il existe. Je n’échappe pas à cette réalité. Mais je peux travailler à changer la donne.
SOURCE/AL-WATWAN.NET
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