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COMORES-Une délégation du Fmi, de la Banque mondiale et du ministère des Finances dans les zones sinistrées

Les membres du gouvernement et des représentants diplomatiques accrédités aux Comores sont fortement mobilisés pour trouver des solutions concrètes et durables afin de prévenir les catastrophes liées aux inondations.

 

Le mardi 30 avril dernier, une délégation composée du ministre des Finances, de représentants du Fonds monétaire international (Fmi) et de la Banque mondiale s’est rendue à Bangwa la Hambu, un des localités durement éprouvées par les inondations. L’objectif de cette visite a été de constater les dégâts causés par les inondations, visiter les familles sinistrées et envisager ensemble des solutions à moyen terme pour mettre fin à leur situation difficile.

 

Cette délégation a été chaleureusement accueillie par les habitants de, notamment par le chef du village, Ali Mohamed Moegni Aziri, ainsi que par des jeunes cadres et des femmes. Le chef du village a exprimé sa gratitude envers le gouvernement, en mentionnant la présence de tous les ministres, directeurs et responsables du pays venus constater la situation et partager la douleur des familles touchées. «Votre présence est un grand soulagement pendant ces moments de souffrance extrême», a-t-il déclaré.

 

Le chef de la localité a également exprimé ses demandes auprès de la délégation, en soulignant que les villageois, avec l’aide de la diaspora, ont commencé à dévier le cours de la rivière pour éviter la poursuite des inondations. Cependant, les ressources sont limitées. «Nous espérons que le gouvernement, la Banque mondiale, le Fmi et l’ambassade de Chine trouveront ensemble des solutions pour sauver notre village de cette calamité», a-t-il ajouté.

 

En réponse aux demandes d’Ali Mohamed Moegni, le représentant du Fmi a exprimé sa solidarité avec les populations touchées et exprimé sa compassion envers les familles dont les maisons ont été endommagées. «Nous travaillons en collaboration avec le gouvernement comorien et nous ferons de notre mieux pour atténuer votre souffrance», a-t-il promis.

 

Éviter la poursuite des inondations Pour le ministre des Finances, le gouvernement a pris connaissance des premiers rapports et du travail important réalisé par la Direction générale de la sécurité civile (Dgsc), qui a constaté une situation extrêmement difficile. «Nous constatons que ce village a été gravement touché par des inondations importantes, avec de nombreuses familles affectées et d’importants dégâts matériels», a-t-il dit.

 

Le ministre a salué les efforts déployés et remercié les responsables du village pour leur calme, leur résistance et les mesures d’hébergement mises en place pour les familles victimes du cataclysme. «Le gouvernement est pleinement mobilisé et nous mettons en place les mesures nécessaires pour soutenir la population et envisager des actions à moyen terme afin de prévenir de telles inondations à l’avenir», a-t-il conclu.

 

Par Dahalani Mohamed

 

source:al-watwan.net

 


02/05/2024
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COMORES-Congrès du parti «Pari» Me Mzimba appelle au retour à la constitution de 1978

Lors du congrès du parti Pari, Me Ibrahim Ali Mzimba a critiqué l’Accord de Fomboni et proposé sept résolutions pour réformer les institutions et favoriser le développement des Comores.

 

C’est à l’hôtel Al-Camar Lodge que le Parti pour la réforme des institutions (Pari) s’est réuni en congrès le dimanche 28 avril. Les militants et sympathisants de Pari ont échangé sur plusieurs propositions de résolutions pour réformer le pays.

 

Après le congrès, le patron du parti Pari, Me Ibrahim Ali Mzimba, ancien député, ministre et candidat à l’élection présidentielle de 2019, a réuni la presse pour annoncer les résolutions qui ont été prises en assemblée générale. Dans son introduction, Me Mzimba a remis en question l’efficacité de l’accord de Fomboni, qui a été à l’origine de la présidence tournante.

 

L’autonomie large des îles

 

«Le Parti pour la réforme des institutions constate la mise en échec de l’Accord cadre de Fomboni du 17 février 2001. Le pays est en sa quatrième tournante et vit un désordre politique, social et économique sans précédent. Un ressentiment d’injustice renforce le repli sur soi et favorise les égoïsmes insulaires ainsi que la marginalisation de l’Etat-nation.

 

La présidence tournante, initialement prévue pour apaiser une gouvernance participative, juste et équilibrée, s’est transformée en mode de règlements de compte entre anciens et nouveaux. Ce système de gouvernement a exacerbé les tensions et les haines tant entre les gouvernants eux-mêmes qu’entre les îles elles-mêmes», a-t-il déclaré. Pour le parti Pari, la tournante telle qu’elle a été pensée n’a donc pas apporté les résultats attendus en termes de paix civile, de stabilité politique et de développement.

 

Sept résolutions ont été annoncées par Me Ibrahim Ali Mzimba, réparties entre autres sur «l’autonomie large des îles, le parlement, la tournante, la réforme judiciaire, les réformes électorales, les compétences du gouvernement de l’Union, les libertés publiques et l’apaisement politique». Concernant l’autonomie des îles, «le Pari estime qu’il ne peut y avoir un Etat comorien fort et prospère sans des îles fortes et autonomes».

 

A cet effet, il demande donc «une autonomie administrative, financière, économique... ». Pour le parlement, le nouveau parti recommande un parlement bicaméral avec d’un côté des représentants élus du peuple sous l’appellation de «députés» et de l’autre, des représentants des îles sous l’appellation de «sénateurs». «Les sénateurs sont désignés par les députés et les maires de chaque île à travers une assemblée ad hoc», a-t-il précisé.

 

Sur la tournante, «le Pari estime que la version actuelle de la tournante reste inopérante tant pour le développement économique que pour la paix civile ». Il propose alors une tournante rénovée sous deux formes : «la tournante avec un premier ministre,» et celle «à la demande», qui «permet à chaque île de se positionner candidat à la présidence de l’Union mais qu’elle contribue au moins à hauteur de 50% des dépenses nécessaires au fonctionnement de l’administration de l’Union des Comores».

 

En fin de compte, le parti de Me Mzimba demande «le rétablissement de la constitution de 1978». Le rapprochement entre la constitution née après la révolution soilihiste sous Ahmed Abdallah et le contexte du Nouvel ensemble comorien consacré par la loi fondamentale de 2001 reste cependant à éclaircir.

 

Par CSM avec SM

 

source:al-watwan.net

 


02/05/2024
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Journées FIFA – Comores : Les dates des rencontres face au Madagascar et le Tchad connues

L’équipe nationale des Comores est située sur les prochaines dates de la fenêtre FIFA. En juin prochain, les Cœlacanthes feront face à leurs homologues du Madagascar et du Tchad à l’occasion des 3è et 4è journées des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026, zone Afrique.

 

L’équipe des Comores a fait une bonne entrée lors de ses deux premières journées brillamment remportées respectivement contre la Centrafrique (4-2) et le Ghana (1-0). Après deux matchs matchs livrés à domicile, les hommes de Stefano Cusin joueront les deux prochaines rencontres des éliminatoires à l’extérieur.

 

Ils seront opposés en tout premier lieu au Madagascar. Les Cœlacanthes joueront certainement dans un stade neutre d’autant plus que les Bareas ne disposent pas de stade homologué. La rencontre est prévue le 7 juin et l’enceinte reste pour l’heure à être déterminée.

 

4 jours plus tard, les Comores feront face aux Sao du Tchad, naturellement dans un stade neutre. C’est le Stade d’honneur d’Oujda du Maroc qui accueillera cette rencontre. Par ailleurs, notons que les Cœlacanthes sont leaders de leur groupe avec 6 points.

 

https://africafootunited.com

 


02/05/2024
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COMORES-Retard de retranscription des mariages le collectif reçu par l’ambassadeur de France

Au lendemain de cette rencontre, des membres de cet organe, composé de français et de franco-comoriens, ont été appelés pour récupérer leurs transcriptions dont le dépôt, pour certains, remonte au début de l’année 2023.

 

La mobilisation du collectif pour le droit au mariage franco-comorien, semble apporter ses fruits progressivement. Après le lancement de la pétition et la multiplication des dénonciations sur les réseaux sociaux voilà déjà un mois, l’association est parvenue à s’entretenir avec l’ambassadeur de France aux Comores, Sylvain Riquier.

 

Le diplomate a reçu quelques membres du collectif présents aux Comores à l’ambassade le mercredi 24 avril dernier. Sans surprise, les discussions ont tourné autour des retards de délivrance et de transcription des certificats de capacité à mariage (Ccm), à l’origine du combat médiatique que mènent des milliers de français, mais pas seulement. «Nous avons exigé qu’ils traitent le plus rapidement possible les dossiers de 2021 et 2022. Mais selon eux, les blocages se situeraient du côté du ministère comorien des affaires Étrangères.

 

On leur a rétorqué qu’en tant que ressortissants français, il est de leur devoir de se mobiliser pour garantir nos droits. Ils ont promis de faire le nécessaire en priorisant surtout les dossiers qui datent de deux ans ou plus», a rapporté un membre du collectif qui a eu droit au compte-rendu de la rencontre. Autre annonce faite par l’ambassadeur Sylvain Riquier : la mobilisation de vacataires pour aider le service consulaire à répondre à temps aux demandes. La chancellerie a enfin promis de prendre des mesures pour assurer un suivi et éviter ces retards qui deviennent lassants et intenables pour de nombreux français et franco-comoriens.

 

Actions judiciaires

 

Dans son communiqué publié à l’issue de l’entrevue, l’ambassade évoque une rencontre qui a permis d’échanger de façon apaisée avec les trois représentants du collectif, qui ont pu exprimer leurs attentes. «L’ambassadeur porte une attention particulière aux situations de chacune et chacun. Il a fait part des contraintes qui pèsent sur les services consulaires des pistes de solution à court et moyen terme pour répondre aux points légitimes soulevés», a poursuivi le communiqué.

 

Le lendemain, des membres du collectif ont ainsi été appelés pour récupérer leurs transcriptions, qui pour certains dataient du début de l’année 2023. Un dénouement qui est loin de satisfaire l’association qui a exigé dans un communiqué des solutions palpables. «Nous remercions l’ambassadeur Riquier pour avoir reçu les représentants du collectif. Cependant, il est impératif de souligner que les paroles doivent maintenant être suivies d’actions concrètes.

 

Nous attendons des réponses immédiates et tangibles concernant les cas en attente depuis 2021 et 2022», insiste le collectif, qui n’exclut pas l’idée de recourir à des actions judiciaires dès le mois de mai, par le biais de son avocat, si jamais aucune avancée significative n’est constatée dans un délai raisonnable. L’association n’a pas manqué de rappeler enfin que «les familles franco-comoriennes concernées ont déjà attendu bien trop longtemps pour la reconnaissance de leurs droits».

 

Depuis fin mars, des Français et Franco-comoriens dénoncent sur internet les longs délais d’attente de l’ambassade de France aux Comores dans le traitement d’actes d’état civil. Ce mouvement a vu le jour spontanément et englobe de nombreux membres qui, pour la plupart, attendent leurs certificats de capacité depuis plus d’un an, alors que la délivrance ne devrait excéder six mois au maximum. Et visiblement, leur combat commence à faire bouger les lignes.

 

Abdou Moustoifa

 

Source:al-watwan.net

 


30/04/2024
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Comores : les inondations ont fait un mort et des dégâts immenses

Un enfant a été emporté par les eaux à Anjouan. Des localités ont été inondées alors que des dizaines de sinistrés ont été évacués. La Direction générale de la sécurité civile continue à recenser les dégâts, évalués à des dizaines de milliers d’euros. L’archipel est habitué ces dix dernières années à des pluies torrentielles mais pas à des cas extrêmes d’inondations avec des rivières brusquement sorties de leurs lits.

 

Les Comores ont été frappées ces derniers jours par d’importantes inondations qui ont fait un mort et des dégâts importants dans plusieurs régions du pays. Les pluies tombent avec une grande intensité depuis vendredi 26 avril sans trop de rafale de vent, et souvent à intervalles régulières dans certaines localités. La capitale, Moroni, est fortement touchée par le phénomène avec des précipitations importantes, entrainant un sérieux ralenti de l’activité économique. 163 familles relogées dans des lieux d’accueil

 

À Mohéli et à Anjouan, les inondations ont causé d’importants dégâts surtout à l’est de l’île où un enfant de 7 ans a été emporté par les eaux. Outre des éboulements de terrain et la destruction des routes, les pluies ont forcé des dizaines de citoyens à fuir leurs foyers. «La Direction Générale de la Sécurité civile a employé ses équipes d’interventions qui ont facilité l’évacuation de 163 familles affectées et leur relogement dans des familles d’accueil», indique un communiqué officiel qui ajoute que «des opérations de distribution d’eau, de produits alimentaires, de matelas, de couvertures ont été organisées pour venir en aide aux familles sinistrées».

 

La Direction générale de la sécurité civile continue à recenser les dégâts, évalués à des dizaines de milliers d’euros. Elle a fait savoir, toujours dans son communiqué, qu’elle a déployé ses équipes et que ces dernières ont constaté que les pluies torrentielles ont « entrainé le débordement des rivières, submergeant les habitations, les toilettes, les citernes, le centre hospitalier de Fomboni et certaines infrastructures routières». Un autre bilan est attendu dans les prochains jours. La Direction en charge de la Météo aux Comores, dans un autre communiqué, a fait savoir qu’ « aucun cyclone n’est signalé aux Comores ».

 

Une cellule de coordination et d’assistance mise en place

 

Des vidéos qui circulent sur les réseaux sociaux montrent des cas extrêmes d’inondations de nombreuses habitations et de nombreuses zones où des rivières sont brusquent sorties de leurs lits. Les dérèglements climatiques sont, selon toute évidence, à l’origine de ces inondations à grandes échelle dans certaines localités du pays. Le ministre de l’Intérieur, Mahamoud Fakridine, le délégué à la Défense, Youssoufa Mohamed Ali, et le patron de la Sécurité civile comorienne, le Colonel Soilihi Abdallah Rafick, se sont rendus sur certaines zones sinistrées et rencontré des habitants d’une localité fortement touchée par les inondations. L’une des grandes priorités est de venir en aide aux sinistrés et nettoyer les routes pour faciliter la circulation.

 

Une cellule de coordination de l’assistance aux sinistrés a été mise en place à la Direction Générale de la sécurité civile pour superviser les opérations d’assistance. «L’objectif est de faire le bilan de la situation actuelle dans le pays et d’établir un plan d’action urgent pour venir en aide à la population touchée par les inondations et les éboulements», a-t-on souligné dans un bref message qui précise que la réunion multisectorielle a mobilisé des acteurs du secteur de l’eau, de la santé, de l’Education, de l’Agriculture des infrastructures et des affaires maritimes.

 

Les Comores, très exposées aux risques des changements climatiques, bénéficient de nombreux appuis de la part de partenaires extérieurs pour mieux s’adapter aux dérèglements climatiques avec des résultats peu tangibles sur le terrain, selon de nombreux connaisseurs des dossiers. Le pays a été lourdement frappé par le cyclone Kenneth en mars 2019, suscitant une solidarité des organisations internationales. Mais peu d’actions ont été entreprises pour mieux prévenir les risques éventuels en cas de débordement des rivières en période de fortes pluies dans certaines zones sensibles aux fortes précipitations.

 

A.S.Kemba, Moroni

 

https://lejournaldemayotte.yt

 


30/04/2024
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