Lesilecomores

Lesilecomores

COMORES-Crise du choléra à Ndzuani :Une réunion élargie tenue hier jeudi à Mutsamudu

Les autorités comoriennes et leurs partenaires se mobilisent face à la montée alarmante des cas de choléra dans les îles, plus particulièrement à Ndzuani. Ils appellent à une action urgente.

 

Une mission en provenance de Moroni a participé à une réunion de coordination sur l’épidémie de choléra, hier jeudi 18 avril à Mutsamudu. Les partenaires internationaux, les autorités sanitaires, civiles et militaires comoriennes sont représentés lors de cette réunion présidée par la ministre de la Santé, Loub Yacouti Attoumane, en présence du ministre des Affaires étrangères, Dhoihir Dhoulkamal, ainsi que de son secrétaire d’État chargé du monde arabe.

 

L’Unicef, le Croissant-rouge, la sécurité civile, la gendarmerie, les préfets, les maires, entre autres, y ont également été représentés. Pour la ministre de la Santé, la situation est alarmante. «La situation devient inquiétante. Nous sommes tous concernés. Nous devons rompre la chaîne de transmission. Plusieurs réunions avec des partenaires ont eu lieu, notamment avec l’Oms et l’Unfpa, le Croissant-rouge, la Croix-rouge et la Banque mondiale. Ensemble, nous cherchons à comprendre pourquoi il y a cette montée des cas. Le chef de l’État s’inquiète de cette situation, qui touche particulièrement Ndzuani. Il veut comprendre la raison de cette explosion de cas», a-t-elle déclaré. Son collègue des Affaires étrangères a reconnu l’impact de la maladie sur l’image du pays. Pour lui, le pays est en période de guerre.

 

«Nous sommes observés par les pays voisins»

 

«Nous sommes ensemble avec les partenaires pour mettre en place les solutions les plus efficaces pour combattre ce fléau qui est là, qui nous inquiète et qui inquiète la zone océan indien. Nous sommes observés par les pays voisins. L’urgence est là. Nous avons les outils pour lutter contre la maladie. Cette dernière peut nuire à notre image et à notre secteur du tourisme. Nous devons nous engager dans ce processus en mobilisant même les moyens de l’État», a-t-il prévenu.

 

Le représentant de l’Oms, Dr Abdoulaye Mamadou Diarra, a quant à lui exhorté à une approche multisectorielle pour contrer la maladie. «Nous devons couper la chaîne de transmission. Pour cela, nous devons comprendre la dynamique de la maladie. Nous sommes conscients qu’il y a encore du travail à faire. Les équipes doivent être soutenues. Le choléra est un défi multisectoriel. Par exemple, il faut de l’eau pour éviter la contamination. Cela signifie qu’il faut une coordination entre tous les secteurs», a-t-il expliqué.

 

Il est convenu que le déni de la population demeure un facteur préoccupant. «L’obstacle majeur reste aujourd’hui le déni de la population concernant l’épidémie. Il est crucial de renforcer les actions déjà entreprises, notamment en augmentant les ressources humaines et matérielles disponibles. Le déni et les problèmes logistiques agissent comme des catalyseurs pour propager davantage l’épidémie», a-t-il argumenté.

 

«Déshydratation sévère»

 

Les chiffres de l’épidémie de choléra à Ndzuani sont inquiétants. Sur 1 855 cas cumulés dans les trois îles, Ndzuani enregistre à elle seule 1 330 cas. Sur 45 décès au total depuis la déclaration du premier cas le 2 février, l’île enregistre à elle seule plus de la moitié, avec 26 décès, alors que la maladie y est arrivée plus tardivement, début mars. 1 093 patients sont guéris.

 

Les autorités sanitaires appellent la population à prendre les précautions nécessaires et à se rendre à l’hôpital en cas de symptômes. «Le district sanitaire de Mutsamudu et Domoni sont en première position dans le tableau de répartition des cas. Rien que ce jeudi, 93 nouveaux cas ont été enregistrés, portant le cumul total à 1 330 cas depuis la déclaration du premier cas le 4 mars. Ces cas arrivent avec une déshydratation sévère. Cela démontre que ces malades consultent tardivement les structures de santé.

 

Nous observons une prédominance masculine avec une tranche d’âge de 15 à 19 ans et de 20 à 24 ans. Les élèves sont les plus touchés, principalement dans leurs communautés. 14 177 ménages ont été désinfectés en plus de la distribution de kits anti-choléra. 7 équipes multidisciplinaires sont déployées partout», a présenté le docteur Samir Mohamed.

 

Ahmed Zaidou

 

source:al-watwan.net

 


19/04/2024
0 Poster un commentaire

Mission américaine à Beit-salam : Les Etats-Unis sollicitent un dialogue politique ouvert aux Comores

Reçues au palais de Beit-Salam par le président Azali Assoumani, la sous-secrétaire d’État adjointe des États-Unis pour les Affaires africaines, Mélanie Higgins, et l’ambassadrice des États-Unis auprès de l’Union des Comores, Claire A. Pierangelo, ont discuté du renforcement de la coopération entre les deux pays. Elles ont mis l’accent sur la nécessité «d’améliorer les processus électoraux aux Comores pour garantir des élections libres et équitables à l’avenir».

 

Le président Azali Assoumani a reçu, hier mercredi 17 avril à Beit-Salam, la sous-secrétaire d’État adjointe des États-Unis pour les Affaires africaines, Mélanie Higgins, et l’ambassadrice des États-Unis auprès de l’Union des Comores, Claire A. Pierangelo. Les échanges ont porté sur le renforcement de la coopération entre les deux pays. Suites aux échanges, le ministre des Affaires étrangères, Dhoihir Dhoulkamal, a expliqué que «l’objectif de cette rencontre est de renforcer davantage la coopération entre les deux pays».

 

«Nous avons échangé sur les moyens de renforcer notre coopération sur les cinq prochaines années», a-t-il dit. Selon le chef de la diplomatie comorienne, plusieurs points ont été débattus. Il a parlé de la sécurité maritime, la démocratie, les énergies renouvelables, la pêche et l’agriculture mais aussi la démocratie, en parlant des élections. «La délégation a félicité le président Azali Assoumani qui a été réélu démocratiquement le 14 janvier dernier», a affirmé Dhoihir Dhoulkamal.

 

Dans un communiqué de l’ambassade des Etats-Unis partagé à la presse, il a bel et bien été question des «opportunités d’expansion des relations entre les États-Unis et les Comores dans les années à venir» ainsi que des félicitations du président Azali Assoumani «pour son mandat réussi en tant que président de l’Union africaine, notamment en établissant un siège permanent pour l’Union africaine au G-20».

 

Organisation d’un dialogue politique

 

En revanche, lors de la rencontre, il a été souligné l’importance de «réformer et d’améliorer les processus électoraux des Comores pour garantir des élections libres et équitables à l’avenir». Les Etats unis ont exprimé leurs «préoccupations concernant les irrégularités survenues lors des élections présidentielles et des gouverneurs de janvier». Ils ont souligné la nécessité de mettre en place un «dialogue politique ouvert et une communication avec la société civile».

 

La sous-secrétaire d’État adjointe des États-Unis pour les Affaires africaines, Mélanie Higgins, a affirmé que le «renforcement de la démocratie aux Comores créerait une nation plus stable et plus résiliente, aiderait les Comores à attirer des investisseurs étrangers et libérerait l’énorme potentiel du peuple comorien tout en augmentant la croissance économique et la prospérité».

 

Les deux diplomates américaines ont salué les nombreux domaines de coopération positive et croissante entre les États-Unis et les Comores. Ils ont évoqué «l’élargissement de la coopération en matière de sécurité ; les investissements en attente du secteur privé dans les énergies renouvelables, l’agriculture, le secteur de la pêche et l’investissement de 5 millions de dollars de l’Agence américaine pour le développement international (Usaid) dans la sécurité alimentaire, la sécurité énergétique et le développement de la main-d’œuvre».

 

Sécurité alimentaire et énergétique

 

L’ambassadrice a déclaré au président Azali qu’elle était heureuse de voir les garde-côtes des Comores commencer à déployer et à exploiter trois drones de surveillance maritime fournis par les États-Unis. Un projet qui fait partie d’un programme d’assistance de «3,8 millions de dollars destiné à la garde-côte comoriene». Pour l’ambassadrice, cet équipement «améliorera les capacités de recherche et de sauvetage, luttera contre le trafic illégal et contre la pêche illégale, non déclarée et non réglementée dans la zone économique exclusive des Comores».

 

La diplomate américaine a également promis de continuer à «promouvoir les bourses et les échanges professionnels pour les étudiants et jeunes leaders comoriens et a encouragé davantage de jeunes à profiter de l’American Corner récemment rénové à l’Université des Comores».

 

Chamsoudine Said Mhadji

 

source:al-watwan.net

 


18/04/2024
0 Poster un commentaire

Evasion de détenus de la prison de Moroni aux Comores : 17 agresseurs sexuels parmi les 37 fugitifs

Les 17 fugitifs condamnés pour des agressions sexuelles et évadés de la prison de Moroni aux Comores ont été identifiés. Les forces de l’ordre sont à leur recherche.

 

Un contexte d’opération rapide et coordonnée

 

Le procureur a fourni des détails sur l’évasion spectaculaire de 37 détenus de la prison de Moroni, aux Comores, survenue le jeudi 11 avril. Parmi ces fugitifs, 17 avaient été condamnés pour des agressions sexuelles, suscitant une grande inquiétude dans la communauté. Les forces de l’ordre ont réussi à les identifier et ils sont activement recherchés, assure le procureur. L’évasion s’est déroulée dans un contexte d’opération rapide et coordonnée, selon les informations fournies par ce dernier. Peu avant 7 heures du matin, un gardien a été attaqué par l’un des détenus alors qu’il tentait de les faire sortir de leurs cellules. Ce prisonnier en question était un militaire détenu provisoirement pour avoir ouvert le feu lors d’une altercation lors d’un match de football, blessant un jeune. Un autre gardien est intervenu pour aider son collègue, mais a été submergé par un groupe de détenus. Les prisonniers, profitant de la confusion, ont réussi à forcer la porte et à s’échapper, rapporte Mayotte La1ère.

 

Interrogations sur le nombre de gardiens présents

 

Cette évasion spectaculaire de détenus a suscité des questions sur le nombre de gardiens présents lors de l’ouverture des cellules, avec seulement deux agents en charge de cette tâche. Certains journaux locaux ont évoqué la possibilité d’une complicité interne facilitant l’évasion. Il convient de rappeler qu’en novembre 2022, une vingtaine de détenus s’étaient déjà évadés de la même prison, mais avaient été rapidement appréhendés par les autorités. Les autorités sont actuellement engagées dans une chasse à l’homme intensive pour retrouver les fugitifs, en particulier ceux condamnés pour des agressions sexuelles, afin de garantir la sécurité publique.

 

source:info.re

 


18/04/2024
0 Poster un commentaire

MAROC-Protection civile un accord de coopération signé avec les Comores

L’accord de coopération en matière de Protection civile, signé mercredi à Rabat, permettra de renforcer la formation au Maroc des élèves officiers comoriens, a indiqué le ministre de l’Intérieur des Iles Comores, Mahmoud Fakridine, actuellement en visite de travail au Royaume.

 

Dans une déclaration à la presse à l’issue de la signature de cet accord, M. Fakridine a relevé que la sécurité civile comorienne souhaite bénéficier de l’expérience et de l’expertise du Royaume, notamment dans le domaine de la formation, faisant savoir que des élèves officiers comoriens suivent une formation de haut niveau à l’École Nationale de la Protection Civile à Casablanca.

 

Le responsable comorien a saisi cette occasion pour réaffirmer le soutien de son pays à la marocanité du Sahara, rappelant que les Îles Comores ont été le premier pays à ouvrir un consulat à Laâyoune.

 

Le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit, a eu, mercredi à Rabat, une réunion de travail avec Mahmoud Fakridine, ministre de l’Intérieur, de l’Information, de la Décentralisation et de l’Administration territoriale, chargé des Relations avec les Institutions de la République de l’Union des Comores.

 

Cette réunion a été couronnée par la signature de l’Accord de coopération en matière de Protection Civile. Cet accord cible en particulier la prévention et la gestion des risques majeurs qui représentent une sérieuse menace pour la sécurité des personnes, des biens et de l’environnement et vise notamment la formation d’experts dans le domaine de la prévision, de la prévention et des secours au profit du personnel des corps de la Protection civile.

 

https://www.barlamane.com

 


18/04/2024
0 Poster un commentaire

Football. Mondial 2026. Madagascar vs Comores le derby régional n’aura pas lieu à Antananarivo

La délocalisation de ce choc du sud-ouest de l’Océan indien n’est pas sans intérêt pour les supporters des Veri piya

 

Le Stade Barea Mahamasina de Antananarivo ne va pas pouvoir abriter l’opposition entre Madagascar et les Comores prévue début juin prochain comptant pour la troisième journée des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026. «Le stade de la capitale malagasy n’a pas le label de la Confédération africaine de football qui permet d’abriter un match international. Il lui est donc interdit de recevoir les deux matchs prévus en juin prochain», a rapporté la presse malgache le lundi 15 avril.Cette décision de la Caf a été prise suite au résultat du rapport de son émissaire, Josuas Andries, qui avait assuré une inspection de trois jours du complexe sportif de la Grande île.

 

Moins de pression pour les Verts?

 

Le match Madagascar vs Comores, ainsi que Madagascar contre le Mali vont, donc, être joués hors des frontières malgaches.Selon toute vraisemblable, les Barea vont accueillir les Coelacanthes en Afrique du sud ou à Maurice. Une information à confirmer dans les toutes prochaines semaines avant le tirage au sort de la Coupe d’Afrique des Nations 2025.

 

La délocalisation du derby régional n’est pas sans intérêt pour les supporters comoriens. «Certes, le match se joue toujours entre les vingt-deux, mais le public aide toujours l’équipe locale. Nos joueurs sont habitués à jouer dans des grands stades, mais à Antananarivo, ça aurait été autre chose. Il y aurait eu trop de pression et autre. Je suis tranquille, car je suis convaincu qu’on va entrer dans le match avec une plus grande sérénité», a commenté, à ce propos, le chroniqueur sportif comorien d’Al fajr, Nassuf Moindjié.

 

Pour cette campagne pour le Mondial 2026 coorganisé par le Mexique, le Canada et les Etats unis d’Amérique, les Comores sont premières du groupe I avec six points devant le Mali (4 pts) et Madagascar et le Ghana, avec trois points chacun. La Centrafrique et le Tchad sont classés respectivement cinquième et dernier avec un et aucun point.Après la prochaine et troisième journée contre les Barea, les Coelacanthes seront également reçus, toujours en juin, par les Sao tchadiens hors du Tchad.

 

Elie-Dine Djouma

 

source:al-watwan.net

 


17/04/2024
0 Poster un commentaire